Resultats par élément du glossaire ( 34 )


écart-type
C’est un indice qui est utilisé pour décrire les caractéristiques d’une distribution. L’écart-type est la moyenne des écarts des observations par rapport à la moyenne de l’ensemble des observations. Dans une distribution normale, 95% de toutes les valeurs sont comprises entre + 1,96 écart-type (à droite) et - 1,96 écart-type (à gauche) de la moyenne, 90% des valeurs se trouvent entre + 1,65 écart-type et - 1,65 écart-type et 99% des valeurs entre + 2,58 écarts-types (à droite) et - 2,58 écarts-types (à gauche) de la moyenne. Un grand écart-type signifie que la dispersion autour de la moyenne est grande. Un petit écart-type implique que la dispersion autour de la moyenne est petite.
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Prévention du diabète type 2 chez le patient prédiabétique par le liraglutide ?

Vanhaeverbeek M.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 5 pages 60 - 64


Cette RCT, qui évalue le liraglutide en prévention du diabète type 2 chez le patient prédiabétique obèse ou en excès pondéral avec au moins un facteur de risque, montre qu’un traitement de 3 ans par 3 mg de liraglutide, associé à une augmentation de l’activité physique et à une restriction calorique, diminue le risque d’apparition d’un diabète de type 2. Le retard d’incidence observé peut être attribué à l’effet immédiat sur la glycémie à jeun et aucun argument fort liant la diminution observée du poids au critère de jugement primaire n’est apporté. Les effets indésirables sont nombreux et le nombre de cancers du sein observés interpelle.

Cette RCT, de méthodologie correcte, montre que dans l’arthrose du genou, versus injection de sérum physiologique, les injections intra-articulaires trimestrielles de triamcinolone pendant 2 ans n’apportent non seulement pas de soulagement significatif de la douleur mais génère une perte de l’épaisseur du cartilage articulaire.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, exhaustive mais basée sur des études hétérogènes et de faible qualité méthodologique, suggère une association entre troubles du sommeil chez l’enfant et la présence et/ou l’usage de médias interactifs portables dans son environnement nocturne.

Cette étude de cohorte prospective, multicentrique, de méthodologie mixte (étude quantitative et qualitative), présentant quelques limites méthodologiques, montre que la qualité de la vie liée à la santé ne s’est pas améliorée après gastrostomie ni pour les patients ni pour les aidants, mais qu’elle s’est maintenue. L’étude souligne l’importance de l’information et du soutien aux patients et aux aidants, et confirme donc les résultats des études précédentes et les recommandations existantes sur la gastrostomie.

Cette étude d’une grande cohorte de femmes montre qu’il y a un risque accru, sous contraceptifs oestroprogestatifs oraux combinés, d’accidents vasculaires veineux (embolie pulmonaire) et artériels (accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde). Il convient dès lors d’en avertir les femmes qui désirent recourir à ce moyen contraceptif et de privilégier une combinaison associant des doses réduites d’éthinylestradiol (20 µg) pour l’œstrogène et du lévonorgestrel. Cette étude présente de nombreuses limites méthodologiques et les résultats devront être confirmés dans d’autres études menées adéquatement.

Cette RCT montre l’intérêt de l’administration de rosuvastatine 10 mg/j chez des sujets présélectionnés, sans anamnèse d’évènement cardiovasculaire, à risque cardiovasculaire intermédiaire à élevé, avec cholestérolémie dans les normes, en termes de prévention d’évènements cardiovasculaires sur une période de suivi d’environ 5 ans, avec absence de différence en termes de mortalité globale.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique, à visée pragmatique, montre que chez les patients adultes qui présentent une lombalgie aiguë (< 16 jours) sans irradiation de la douleur en dessous du genou, sans signe clinique de compression radiculaire et avec une incapacité fonctionnelle modérée, la kinésithérapie initiée précocement n’améliore pas, versus soins usuels et éducation, les capacités fonctionnelles évaluées à 3 mois après la survenue de la douleur.

Cette RCT en grappes chez des patients dépressifs et multimorbides (diabète et/ou pathologie coronaire) montre que des soins dits « collaboratifs » basés sur une thérapie psychologique brève et intégrés au suivi habituel pourraient réduire les symptômes dépressifs et augmenter les capacités d’autogestion de patients multimorbides. L’ampleur de l’effet est faible et moindre qu’initialement prévue, mais l’étude s’est déroulée dans une population (fortement) précarisée. Cet effet reste à démontrer dans notre contexte de soins belge.

Cette RCT conduite dans une population sélectionnée d'enfants référés en milieu (très) spécialisé montre qu’une prise en charge précoce (dans les deux semaines) d'enfants souffrant de toux chronique selon un algorithme clinique décisionnel peut augmenter plus rapidement le pourcentage d'enfants dont le score de toux sera amélioré.

Aspirine en prévention de la pré-éclampsie ?

Dumontier E. , Leconte S.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 9 pages 110 - 111


Cette étude de trop faible puissance ne permet pas de confirmer l’efficacité de l’administration d’aspirine dans la prévention de la pré-éclampsie chez des femmes à risque de pré-eclampsie et présentant des anomalies vélocimétriques au doppler des artères utérines.

Cette étude, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, conclut que, chez les patients souffrant de cervicalgie aiguë ou subaiguë de diverses causes, un traitement par manipulations vertébrales d’une durée de 12 semaines donne de meilleurs résultats qu’un traitement médicamenteux, tant à court terme qu’à long terme. La différence est vraisemblablement trop faible pour être considérée comme cliniquement pertinente. En outre, l’atténuation de la douleur était comparable chez les patients effectuant des exercices à domicile accompagnés d’instructions.

Cette RCT avec randomisation en grappes conclut qu’après 5 ans, un traitement précoce, intensif, de patients âgés de 40 à 69 ans avec diabète de type 2 découvert lors d’un dépistage, est associé à une faible diminution non significative de l’incidence d’événements cardiovasculaires et de décès. Cette étude ne permet pas de conclusion quant à l’intérêt d’un dépistage du diabète de type 2.

Cette étude conclut à une plus-value du fentanyl transmuqueux versus oxycodone à libération immédiate dans une population sélectionnée de patients avec douleur chronique (liée au système locomoteur principalement) et ayant répondu au traitement évalué. La différence entre les deux médicaments est cependant de pertinence clinique limitée.

Effet des vitamines B sur la progression de la néphropathie diabétique

Hellemans R. , Poelman T. , Verpooten G.A.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 6 pages 71 - 72


Cette RCT montre que, versus placebo, l’administration d’une association de vitamines B à fortes doses chez des patients présentant une néphropathie diabétique augmente l’aggravation du débit de filtration glomérulaire et augmente la survenue d’événements vasculaires.

Cette étude en protocole ouvert incluant des patients avec une fracture vertébrale compressive récente et fort douloureuse, avec douleur persistante, montre qu’une vertébroplastie ajoutée à un traitement conservateur réduit mieux la douleur après 1 mois et après 1 an que le traitement conservateur seul. La différence statistiquement significative observée est cependant cliniquement peu pertinente.

Pommade contre la toux ?

Laekeman G.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 5 pages 60 - 61


Cette étude chez des enfants âgés de 2 à 11 ans et atteints de refroidissement depuis plusieurs jours montre qu’une application unique d’une pommade associant huiles essentielles de camphre, menthol et eucalyptus (Vaporub) améliore, versus vaseline blanche, le sommeil de ces enfants et de leurs parents. L’avantage statistique montré est de pertinence clinique incertaine, d’autant plus quand il est mis en balance avec les effets indésirables très fréquents (irritation de la peau, sensation de brûlure cutanée, nasale, oculaire).

Diagnostic du syndrome de sténose du canal lombaire chez des personnes âgées

Heytens S.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 4 pages 49 - 50


Cette étude conclut que chez des personnes âgées se présentant avec des douleurs dans les membres inférieurs (avec ou sans lombalgies), l’absence de douleur en position assise, l’amélioration des symptômes au pencher en avant et une marche sur une large base contribuent au diagnostic d’un syndrome de sténose vertébrale lombaire (SVL). Un score prédictif multitests, proposé dans certaines études, pourrait être utile pour exclure un syndrome de SVL. La majorité des patients inclus dans les études l’étant en deuxième ligne de soins, l’extrapolabilité des résultats n’est pas garantie.

Le picosulfate pour la constipation chronique ?

Chevalier P. , De Cort P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 2 pages 17 - 18


Cette RCT sur une durée de 4 semaines montre un intérêt du picosulfate sodique pour traiter une constipation chronique fonctionnelle dans une population majoritairement féminine fort sélectionnée. Aucune comparaison avec d’autres laxatifs, particulièrement ceux qui sont actuellement recommandés, n’est disponible.

Douleurs thoraciques suspectes : utilité d’un ECG d’effort pour le pronostic ?

Schröder E.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 1 pages 6 - 7


Cette étude de cohorte ne montre qu’une très faible valeur pronostique ajoutée par la réalisation d’un ECG au repos et à l’effort, par rapport à une anamnèse fouillée, chez des patients développant des douleurs thoraciques et adressés par leur médecin généraliste à un centre cardiologique.

HbA1c chez des non diabétiques : risque cardiovasculaire et de diabète

Van Crombrugge P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 1 pages 8 - 9


Cette étude montre qu'un taux d'HbA1c > ou = 5,5% chez des patients non diabétiques de type 2 à l'inclusion, est un meillieur facteur prédictif d'ischémie coronarienne, d'AVC ischémique et de mortalité globale qu'une glycémie à jeun située entre 100 et <126 mg/dl. Cette étude ne permet pas de se prononcer sur la valeur de l'HbA1c pour le diagnostic du diabète.

Exercices pour le syndrome fémoro-patellaire douloureux

Duyver C.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 8 pages 94 - 95


Cette étude évaluant un programme d’exercices versus soins habituels chez des jeunes adultes avec un syndrome fémoro-patellaire douloureux et recrutés par un médecin généraliste, montre un bénéfice pour certains critères sans conclusion possible quant à la pertinence clinique de l’amélioration observée.

Psyllium ou son de blé pour le côlon irritable ?

De Jonghe M.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 7 pages 84 - 85


Cette étude réalisée en première ligne de soins, de qualité méthodologique moyenne, de durée limitée pour une pathologie chronique, montre une possible efficacité des fibres solubles tel le psyllium pour les douleurs abdominales de patients souffrant d’IBS.

Quel schéma insulinique initier pour un diabète de type 2 ?

Van Crombrugge P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 5 pages 54 - 55


Cette étude montre que l’ajout d’analogues d’insuline à la metformine et à un sulfamidé hypoglycémiant en cas de contrôle insuffisant d’un diabète de type 2 permet de diminuer significativement le taux d’HbA1c, mais ceci sans différence entre les schémas utilisés. Un schéma insulinique basal provoque moins d’hypoglycémies et de prise de poids.

Efficacité d’un counselling téléphonique pour l’arrêt du tabac

Boudrez H.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 1 pages 12 - 13


Les auteurs de cette étude montrent que l’association d’un médicament pour aider au sevrage tabagique avec un counselling téléphonique non effectué par le médecin généraliste favorise l’arrêt du tabac chez des fumeurs qui ne manifestent pas spontanément l’envie d’arrêter de fumer. Il n’y a cependant pas de preuve d’une plus-value d’un counselling versus médicament seul dans ce contexte précis.

Chirurgie arthroscopique des genoux arthrosiques ?

Rombouts J.J.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 102 - 103


Cette étude montre que la chirurgie arthroscopique d’un genou arthrosique sans lésion méniscale majeure n’apporte aucun bénéfice au patient concerné, par rapport à une prise en charge médicale et physique.

Prednisolone pour la crise de goutte ?

Poelman T.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 112 - 113


Cette étude ne montre pas de différence significative en termes d’efficacité et d’effets indésirables entre de la prednisolone orale et du naproxène oral pour le traitement d’une crise de goutte. L’équivalence clinique entre ces deux traitements proposée par les auteurs reste cependant incertaine en raison de choix méthodologiques inappropriés.

Interruption brève du traitement anticoagulant oral : quels risques ?

Hermans C.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 110 - 111


Cette étude montre que pour la majorité des patients bénéficiant d’un traitement anticoagulant oral par warfarine et qui ne sont pas à risque élevé de thrombose (absence de valve cardiaque mécanique, de maladie thromboembolique veineuse récente, d’antécédent d’AVC sur embolie ou de cancer), une interruption brève (£ 5 jours) de la warfarine à l’occasion d’un geste invasif mineur sans relais par héparine est associée à un risque faible d’accident thromboembolique.

Bains de bouche antiseptiques pour traiter l’halitose

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 5 pages 58 - 59


Cette synthèse des études évaluant l’efficacité de bains de bouche antiseptiques pour diminuer l’halitose n’isole que des petites études sans homogénéité clinique entre elles et ne permet aucune conclusion fiable.

Naftidrofuryl pour la claudication intermittente

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 9 pages 140 - 141


Cette synthèse méthodique rappelle l’importance de documenter une artérite périphérique. Elle montre un bénéfice de l’administration de naftidrofuryl chez des patients présentant une claudication intermittente sur le critère distance de marche sans douleur sur tapis roulant. Aucun bénéfice n’est évalué spécifiquement pour des personnes âgées de plus de 70 ans (souvent exclues des études) ni pour les événements cardiovasculaires, ni pour la qualité de vie. La prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire reste essentielle. Pour le traitement de l’artérite périphérique spécifiquement, la promotion de l’exercice physique et de l’arrêt du tabagisme est très importante.

Cette synthèse méthodique, avec des sommations réduites à quelques résultats, présente des limites méthodologiques importantes. De bonnes preuves d’une plus-value bénéfices/risques ne sont disponibles que pour la prévention des fractures chez les femmes ostéoporotiques à haut risque de fractures, avec de l’alendronate ou du risédronate en plus d’un traitement par calcium et vitamine D. Les comparaisons entre différents médicaments sont insuffisantes. Pour des groupes à risque spécifiques, comme les patients présentant une ostéoporose cortico-induite ou les hommes ostéoporotiques, les preuves sont limitées.

Exénatide en ajout à un antidiabétique oral ?

Ruige J.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 38 - 39


Cette étude montre que l’administration de deux doses sous-cutanées quotidiennes d’exénatide à des patients présentant un diabète de type 2 non contrôlé par un traitement par glitazone associée ou non à de la metformine se révèle plus efficace qu’un placebo en termes de diminution de l’HbA1C et du poids. Nous ne disposons d’aucune donnée au point de vue morbimortalité avec ce nouveau médicament et les données concernant les effets indésirables sont limitées très majoritairement à du court terme. Comme le conclut une récente méta-analyse concernant les médicaments agissant par la voie de l’incrétine, la place de ce médicament dans la stratégie médicamenteuse reste à déterminer. En cas d’échec des antidiabétiques oraux pour équilibrer un diabète de type 2, l’ajout d’insuline est un traitement mieux éprouvé et recommandé, par la même voie d’administration que l’exénatide.

Rivastigmine en cas de troubles cognitifs légers ?

Vermeire E.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 42 - 43


Cette étude ne montre pas d’efficacité préventive de l’administration de rivastigmine en termes de progression d’un trouble cognitif léger (MCI) ni vers une maladie d’Alzheimer, ni vers une aggravation de ces troubles. La relation entre MCI et maladie d’Alzheimer est mal connue. Aucune étude n’a pu montrer, à ce jour, un effet des inhibiteurs de la cholinestérase sur la progression d’un MCI ou sur sa conversion vers une démence.

Les auteurs de cette étude arrivent à la constatation qu’il est sensé de poursuivre le traitement par paroxétine durant deux ans chez les personnes âgées présentant une dépression majeure pour réduire le risque de rechute. Des insuffisances méthodologiques fondamentales mettent cependant ces résultats en doute. Nous de disposons pas de preuves suffisantes pour une prise en charge de la dépression majeure récidivante chez les personnes âgées. Les guides de pratique reposent donc sur des consensus d’experts. Ils diffèrent dans le choix du traitement optimal mais concordent pour une durée minimale de traitement de deux ans.

Expectative versus chirurgie en cas de hernie inguinale

Michiels B.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 10 pages 151 - 153


Cette étude montre, chez des adultes masculins présentant une hernie inguinale causant des symptômes et plaintes minimes, une absence de différence entre une cure chirurgicale et une attitude expectative en termes de douleur gênant les activités quotidiennes. Une attitude expectative pour un tel type de hernie semble justifiée au vu de l’incidence rare d’étranglement aigu. Cette prise en charge doit être revue dès l’accroissement des plaintes.

Quand peut-on arrêter un médicament antihypertenseur

Christiaens T.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 10 pages 162 - 163


Sur base des résultats de cette étude, il semble opportun d’essayer d’arrêter un traitement médicamenteux antihypertenseur, certainement chez les patients plus jeunes que 75 ans, dont la pression artérielle est bien contrôlée sous traitement. Un suivi correct reste cependant nécessaire, la majorité des patients devant reprendre sa médication.