Resultats par auteur


Van de Casteele M.
Departement Hepatologie UZ Gasthuisberg en Departement Geneesmiddelen RIZIV
5 article(s) - 3 analyse(s) brève(s)

Oesophage de Barrett : prescrire ou non un IPP ?

Van de Casteele M.

Minerva 15 11 2014


Cette méta-analyse, sur base d’études d’observation, infirme l’hypothèse initiale d’une augmentation du risque de dégénérescence sous inhibiteur de la sécrétion gastrique. Par contre, elle montre un bénéfice de l’administration d’un inhibiteur de la sécrétion gastrique chez des patients porteurs d’un oesophage de Barrett en termes de prévention d’une dégénérescence maligne, malheureusement basé uniquement sur des études d’observation. Dans l’attente d’une confirmation de ces résultats par une RCT, ces médicaments ne devraient être utilisés, chez ces patients, que dans les indications les plus probantes (plaintes de reflux, problèmes liés à un ulcère).

Cette étude avec des données à 5 ans post intervention montre, pour la qualité de vie du patient en termes de plaintes de reflux, une plus-value significative et cliniquement pertinente quoique limitée en faveur de la chirurgie versus médicaments inhibiteurs de la sécrétion acide gastrique. Une prise moindre de ces médicaments à 5 ans dans les bras “chirurgie” étaie l’hypothèse d’un meilleur contrôle symptomatique chez les patients opérés.

Cette étude d’observation à grande échelle, danoise, permet de conclure qu’un risque de survenue d’un cancer de l’œsophage est faible en cas de muqueuse de Barrett sans dysplasie de bas grade. Indirectement, nous pouvons en conclure qu’un suivi endoscopique n’est utile qu’en cas de muqueuse de Barrett avec présence de dysplasie de bas grade. Le bénéfice d’un tel examen et sa fréquence nécessaire restent à évaluer.

5-aminosalicylates oraux pour la maladie de Crohn

Van de Casteele M.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 9 pages 112 - 113


Cette étude conclut à une incertitude persistante de l’efficacité des 5-aminosalicylates en termes de rémission d’une poussée inflammatoire ou en termes de prévention des récidives en cas de maladie latente de Crohn.

Reflux gastro-oesophagien chronique et chirurgie laparoscopique

Van de Casteele M.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 114 - 114


Cette étude clinique souligne l’importance du choix du patient pour une chirurgie en cas de reflux sévère. Le bénéfice d’une chirurgie laparoscopique est proportionnel à l’ampleur des plaintes.

Intervention laparoscopique ou ésoméprazole pour RGO chronique ?

Van de Casteele M.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 5 pages 56 - 57


Cette étude conclut qu’une fundoplicature laparoscopique et l’ésoméprazole apportent un contrôle symptomatique semblable d’un reflux gastro-oesophagien non compliqué et non réfractaire à plusieurs traitements. La chirurgie reste un deuxième choix dans la pratique. En cas de problème lors de la prise d’un IPP, son arrêt et la proposition d’une intervention seront évalués individuellement.

Reflux gastro-oesophagien : IPP en continu ou à la demande ?

Van de Casteele M.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 2 pages 28 - 29


La qualité méthodologique de cette synthèse méthodique de la littérature est faible et l’hétérogénéité au plan clinique est importante (populations, instruments de mesure, doses d’IPP utilisées). Il n’est pas possible d’en tirer une méta-analyse pouvant sommer tous les résultats. Même si certains résultats d’études sont significatifs, les preuves apportées ne peuvent être considérées comme définitives. Nous restons donc, comme lors de la conférence de consensus de l’INAMI, au niveau d’un consensus d’experts : pour les oesophagites de grade 0, A ou B, ou sans endoscopie, un traitement empirique « à la demande » peut être poursuivi ; pour les oesophagites de grades C et D liées à un reflux gastro-oesophagien, un traitement « à la demande » n’est pas indiqué.

Analogues insuliniques à action rapide en cas de diabète

Van de Casteele M.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 3 pages 39 - 40


Cette synthèse Cochrane ainsi qu’une autre synthèse méthodique concluent à l’absence d’une différence cliniquement pertinente entre les analogues insuliniques à action rapide et les insulines humaines pour le contrôle glycémique ou les effets indésirables. Le seul avantage des analogues insuliniques à action ultrarapide est leur confort d’utilisation pour le patient (administration lors du repas). Nous ne disposons pas actuellement de données d’efficacité et de sécurité à long terme.