Resultats par élément du glossaire ( 9 )


double placebo
Pour évaluer de manière aveugle deux traitements administrés par des voies différentes, un placebo doit être administré à chacun des groupes. Par exemple, lors de la comparaison d’un anticoagulant oral avec un anticoagulant sous-cutané, le groupe traité par la molécule orale active recevra un placebo par voie sous-cutanée et le groupe traité par produit actif sous-cutané recevra un placebo oral.
Nombre de resultats : 9 article(s) - 1 analyse(s) brève(s)


Cette étude randomisée contrôlée multicentrique, en double placebo et en double aveugle montre que l’apixaban réduit significativement le risque d’AVC ou d’embolie systémique chez les patients à risque porteurs d’une fibrillation auriculaire subclinique détectée par dispositif implantable, comparativement à l’aspirine, avec un profil de sécurité acceptable.

Cette étude contrôlée, randomisée, multicentrique, en double aveugle, de bonne qualité méthodologique montre que le sémaglutide entraîne une réduction plus importante de l’HbA1c et du poids que la canagliflozine, et ce de manière statistiquement significative, dans un groupe sélectionné de patients atteints de diabète de type 2 chez qui la régulation de la glycémie est insuffisamment assurée sous metformine.

FA : plus-value de l’édoxaban versus warfarine ?

Chevalier P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 1 pages 5 - 8


Cette RCT incluant des patients en FA avec un score CHADS2 ≥ 2 et sans haut risque hémorragique montre une non infériorité en efficacité de l’édoxaban versus warfarine (mais peut-être une infériorité en cas de fonction rénale normale), sans différence au niveau de la mortalité globale mais avec moins de saignements majeurs.

Cette RCT montre une non infériorité en efficacité préventive de récidive de l’édoxaban versus warfarine après un traitement initial d’une médiane de 7 jours par héparine chez des patients présentant une thromboembolie veineuse (récidive dans 20% des cas).

Aspirine plus clopidogrel dans la phase aiguë d’un AIT ou d’un AVC mineur ?

Demeestere J. , Thijs V.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 4 pages 49 - 50


Cette étude, correcte d’un point de vue méthodologique, montre que l’administration d’une association de clopidogrel et d’aspirine pendant 21 jours, suivie par 75 mg de clopidogrel par jour, initiée dans les 24 heures après le début d’un AIT ou d’un AVC mineur, réduit de manière significative le risque de récidive d’AVC, versus aspirine seule, sans accroître le risque d’hémorragie. Pour plusieurs raisons, les résultats ne peuvent pas être extrapolés à une population occidentale dans un système de soins de santé occidental.

Cette étude, menée chez un groupe de patients sélectionnés atteints de thrombophlébite superficielle, montre que le traitement d'une thrombophlébite superficielle (confirmée par échographie) à une dose journalière sous-cutanée de daltéparine de 10 000 unités pendant une à deux semaines réduit le nombre d'extensions du thrombus pendant la courte durée du traitement. Il n'est pas possible de se prononcer quant à une réduction du nombre de TVP. Vu le manque de puissance statistique, nous ne pouvons également pas tirer de conclusion sur la sécurité de ce traitement.

Cette étude conclut à une plus-value du fentanyl transmuqueux versus oxycodone à libération immédiate dans une population sélectionnée de patients avec douleur chronique (liée au système locomoteur principalement) et ayant répondu au traitement évalué. La différence entre les deux médicaments est cependant de pertinence clinique limitée.

Prednisolone pour la crise de goutte ?

Poelman T.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 112 - 113


Cette étude ne montre pas de différence significative en termes d’efficacité et d’effets indésirables entre de la prednisolone orale et du naproxène oral pour le traitement d’une crise de goutte. L’équivalence clinique entre ces deux traitements proposée par les auteurs reste cependant incertaine en raison de choix méthodologiques inappropriés.

Glucosamine et/ou chondroïtine pour la gonarthrose ?

Chevalier P.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 10 pages 156 - 158


Cette étude n’apporte aucune preuve de l’intérêt d’un traitement avec de la glucosamine, avec de la chondroïtine ou avec l’association des deux dans le traitement de la gonarthrose. La réponse au placebo est élevée : 60% des patients déclarent une diminution importante de la douleur sous placebo. Les traitements non médicamenteux (mobilisation, exercices) et le paracétamol restent le traitement de premier choix de la gonarthrose.

Les auteurs de cette étude comparative effectuée chez des patients présentant une dépression modérée à sévère concluent que le millepertuis n’est pas moins efficace que la paroxétine, et provoque moins d’effets indésirables que celle-ci. Cette étude de non infériorité ne remplit cependant pas toutes les conditions nécessaires au point de vue méthodologie. Nous en concluons donc qu’il n’y a actuellement pas de place pour le millepertuis dans le traitement des formes modérées à sévères de la dépression majeure.