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critère de jugement
Ce qui est mesuré pour donner le résultat d’un évènement ou d’une intervention est appelé critère de jugement. Il faut faire une distinction entre un 'critère de jugement' fort comme un décès ou une morbidité avérée et un critère de jugement intermédiaire ou de substitution. Les critères de jugement intermédiaires sont des paramètres secondaires souvent liés uniquement indirectement au critère de jugement fort. Dans une recherche relative à l’efficacité d’une thérapie, la mesure des lipides dans le sérum par exemple, peut être considérée comme un critère de jugement intermédiaire alors qu’un décès dû à une maladie cardiovasculaire est un critère de jugement fort. Quand aucune relation directe n’est montrée entre un critère de jugement intermédiaire et un critère de jugement fort pertinent, la validité d’une étude se basant uniquement sur des critères intermédiaires est très limitée.
critère de jugement fort, critère de jugement intermédiaire, critère de jugement de substitution, critère substitut
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Cette étude randomisée, pragmatique, caractérisée par un recrutement électronique direct des participants et une réalisation complètement numérique sans site clinique, montre que le dépistage par voie électronique d’accès de FA est possible mais la signification clinique de ces résultats n’est pas connue. Ces arythmies sont souvent observées par exemple en réanimation et il n’y a pas de consensus sur l’attitude à avoir. Le design de l’étude ne permet pas de l’évaluer. Elle vise surtout à valider une technique de diagnostic précoce étudiée par des spécialistes des technologies médicale et de l’intelligence artificielle travaillant dans des sociétés spécialisées. Le but de ces sociétés est également de réaliser des études cliniques sur base de banque de données de santé en contactant le patient sélectionné, ce qui permet de se passer des investigateurs médicaux. De plus, le secret médical est largement violé ainsi que les droits du patient sur le contrôle de ses données.

Prévention du diabète type 2 chez le patient prédiabétique par le liraglutide ?

Vanhaeverbeek M.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 5 pages 60 - 64


Cette RCT, qui évalue le liraglutide en prévention du diabète type 2 chez le patient prédiabétique obèse ou en excès pondéral avec au moins un facteur de risque, montre qu’un traitement de 3 ans par 3 mg de liraglutide, associé à une augmentation de l’activité physique et à une restriction calorique, diminue le risque d’apparition d’un diabète de type 2. Le retard d’incidence observé peut être attribué à l’effet immédiat sur la glycémie à jeun et aucun argument fort liant la diminution observée du poids au critère de jugement primaire n’est apporté. Les effets indésirables sont nombreux et le nombre de cancers du sein observés interpelle.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses, incluant des études avec des résultats hétérogènes et majoritairement de courte durée, conclut à une plus grande efficacité de l’administration de fer en IV versus oral chez des patients insuffisants rénaux en dialyse et chez ceux qui présentent une IRC de stade 3 à 5 en termes d’augmentation du taux d’hémoglobine (taux moyen et pourcentage de patients obtenant une augmentation d’Hb > 1 g/dl). La pertinence clinique de ces différences n’est pas certifiée d’autant plus qu’aucune différence n’est observée en termes de mortalité, de modifications de l’administration d’érythropoïétine ou de transfusions, ni de qualité de vie.

Efficacité et sécurité des gliflozines chez les patients diabétiques de type 2

Vanhaeverbeek M.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 5 pages 53 - 54


Cette méta-analyse - de qualité méthodologique insuffisante - n’apporte aucune information pertinente nouvelle pour le clinicien en charge de patients diabétiques de type 2. Cette revue critique permet d’interroger la pertinence de la prescription des molécules de type gliflozines, dont Minerva considère que le rapport bénéfices (non documentés) - risques (évidents à court terme et encore mal définis à long terme) est défavorable.

Fiabilité limitée des résultats sur des critères intermédiaires

Chevalier P.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 7 pages 90 - 90

Diagnostic de pédiculose du cuir chevelu : inspection ou peignage ?

Poelman T. , Reusens N.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 5 pages 62 - 63


Cette étude montre que la méthode de peignage des cheveux mouillés est plus sensible que l’inspection de la tête pour montrer la présence de poux chez une personne. Pour observer la présence de lentes, une inspection de la tête est aussi sensible que ce peignage.

Traitement de l’hypertension : IEC ou sartan ?

De Cort P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 5 pages 58 - 59


Cette étude montre une absence de différence entre IEC et sartans pour le contrôle des chiffres tensionnels chez des patients présentant une hypertension essentielle. Une toux survient plus fréquemment sous IEC. L’effet relatif des IEC versus sartans pour d’autres critères, dont la mortalité et la morbidité cardiovasculaire, reste à préciser.

Critères modifiant le jugement : du protocole à la publication

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 5 pages 53 - 53

Résultats différents de méta-analyses

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 1 pages 12 - 12


En tenant compte des insuffisances méthodologiques de cette synthèse méthodique nous pouvons affirmer qu’il existe insuffisamment de preuves que les mucolytiques oraux aient une place dans le traitement et la prévention des exacerbations de bronchite chronique ou de BPCO. Le NHG-Standaard conseille la prise de mucolytiques pour le traitement des patients présentant des exacerbations fréquentes (supérieures ou égales à trois par an), mais cette recommandation n’est pas étayée par la synthèse méthodique analysée ici.

Le point sur l'efficacité des antihypertenseurs

De Cort P.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 7 pages 4 - 6


Le premier choix d’un traitement médicamenteux de l’hypertension compliquée ou non, en première ligne, est incontestablement un diurétique et/ou un bêta-bloquant.S’il est nécessaire d’ajouter un troisième médicament, on choisira un IEC ou un antagoniste calcique, en sachant que les inhibiteurs calciques protégeraient éventuellement moins bien contre la maladie coronaire et la décompensation cardiaque. Le médecin obtiendra les meilleurs résultats en se rapprochant le plus possible, grâce au traitement, des valeurs cibles de pression artérielle.