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étude cas-témoins sur un échantillon
Dans une étude cas-témoins, on compare un groupe de personnes présentant des signes d’une maladie précise à étudier (cas), à un groupe de personnes ne présentant pas ces caractéristiques (témoins). On mesure et compare l’exposition à un facteur de risque potentiel dans les 2 groupes. Le résultat relatif d’exposition est, dans une étude cas-témoins, estimé et exprimé sous forme d’odds ratio. Ces études sont surtout adaptées à des recherches étiologiques. Dans certaines maladies rares ou qui mettent longtemps à se développer, on peut, grâce à cette méthodologie, émettre des hypothèses sur une relation possible entre les facteurs de risque et la survenue de la maladie. Dans une étude cas-témoins sur un échantillon, les cas et les témoins sont recrutés dans la population d’une étude de cohorte. Dans le déroulement de l’étude, quand suffisamment de cas de maladies sont identifiés, des personnes non atteintes de cette maladie sont recherchées au sein de la même cohorte. Etant donné la connaissance de certaines données des cas et des témoins (récolte des données d’une étude de cohorte), l’effet de certaines variables de confusion possibles peut donc être contrôlé dans ce type de protocole.
Nombre de resultats : 3 article(s) - 3 analyse(s) brève(s)


Cette étude cas-témoins sur échantillon, montre chez les patients BPCO, durant les 30 premiers jours de l’initiation d’un traitement par bronchodilatateurs de longue durée d’action, une association statistique avec des événements cardiovasculaires graves. L’association ne se retrouve pas pour les utilisateurs de plus longue durée.

Cette étude d’une grande cohorte de femmes montre qu’il y a un risque accru, sous contraceptifs oestroprogestatifs oraux combinés, d’accidents vasculaires veineux (embolie pulmonaire) et artériels (accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde). Il convient dès lors d’en avertir les femmes qui désirent recourir à ce moyen contraceptif et de privilégier une combinaison associant des doses réduites d’éthinylestradiol (20 µg) pour l’œstrogène et du lévonorgestrel. Cette étude présente de nombreuses limites méthodologiques et les résultats devront être confirmés dans d’autres études menées adéquatement.

Plusieurs études d’observation montrent une association entre un traitement par CSI et une augmentation du risque relatif de développer une pneumonie chez les patients BPCO. L’étude d’observation discutée ici, correcte d’un point de vue méthodologique, montre une association entre l’arrêt du CSI et la réduction du risque relatif de développer une pneumonie chez le patient BPCO. Ces résultats invitent plus que jamais le clinicien à restreindre la prescription de ces molécules dans le cadre de cette pathologie en attendant des preuves solides d’une balance bénéfice/risque éventuellement favorable pour un sous-groupe de patients.

Les avantages et les désavantages de l’étude cas-témoins sur un échantillon

Michiels B.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 4 pages 105 - 106


Cette étude cas-témoins sur un échantillon, avec d’éventuels facteurs de confusion résiduels, montre une association entre la prise d’antihistaminiques H2 ou d’IPP et l’apparition d’un déficit en vitamine B12. Cependant, nous ignorons encore quelles en sont les conséquences cliniques.

Dépistage du cancer de la prostate

Weyler J.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 8 pages 128 - 131


Une expectative prudente reste la meilleure stratégie dans l’implantation de programmes de dépistage de cancer de la prostate. Entre-temps, l’utilisation de la détermination du PSA comme test pour le dépistage du cancer de la prostate doit rester très limité chez les hommes asymptomatiques. D’autres études sont nécessaires pour déterminer le traitement optimal de lésions précoces et des procédures diagnostiques (de dépistage) plus spécifiques.