Resultats par mot-clé : 'PSA'


Nombre de resultats : 5 article(s) - 10 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)


Cette étude pragmatique, de bonne qualité méthodologique, montre qu’attirer l'attention des cliniciens sur les dommages possibles, les normes sociales et leur réputation permet une réduction de la surmédicalisation. Cette étude apporte des éléments concrets pour guider les politiques de réduction de la surmédicalisation en soins primaires. L’implémentation à grande échelle de ces processus sera néanmoins compliquée à mettre en œuvre.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse présentant différentes limitations méthodologiques, conclut qu’il n’y a pas de preuve que les dépistages du cancer couramment utilisés, à l’exception de la sigmoïdoscopie, permettraient de sauver des vies ou de prolonger la durée de vie. Ainsi, les résultats d’une revue systématique antérieure sont confirmés par l’inclusion d’études plus récentes.

Cette étude de cohorte prospective multicentrique avec les limites méthodologiques habituelles montre que dix ans après le diagnostic, 49% des patients n'avaient pas montré de signes de progression ni nécessité de traitement. Moins de 2% ont développé des métastases, et moins de 1% sont décédés en raison de leur cancer. La progression de la maladie et les traitements administrés pendant la surveillance n'ont pas été liés à des résultats moins favorables. Ces données indiquent que la surveillance active constitue une approche efficace pour gérer le cancer de la prostate à faible risque. Cette étude, de bonne qualité méthodologique, apporte des preuves solides qui devraient rassurer les praticiens belges lors de la proposition de la surveillance active à leurs patients. Elle montre que cette stratégie de gestion n'entraîne pas la perte de la fenêtre d'opportunité de traitement, même en cas de progression de la maladie.

Pour les auteurs, les résultats de leur revue systématique et méta-analyse suggèrent que l'IRM de la prostate avec biopsies ciblées est une stratégie efficace pour la détection précoce du cancer de la prostate. Ils ont constaté que l'IRM atténue les pièges des stratégies standard basées sur le PSA, car elle peut être associée à moins de biopsies inutiles et permet d'éviter la détection de cancers insignifiants tout en permettant de détecter les maladies cliniquement significatives. Leurs résultats soulignent la nécessité de réévaluer l’approche du dépistage de population ; cependant, la configuration optimale de l'IRM et le schéma de biopsie dans le processus de dépistage nécessitent une évaluation plus approfondie. Pour Minerva, l’intégration de l’IRM dans la stratégie diagnostique lors du dépistage opportuniste du cancer de la prostate pourrait avoir des avantages. Avant de la recommander, il faudrait avoir plus de données, notamment concernant les conditions techniques de l’IRM, le rapport coût-efficacité et les effets secondaires.

Cette analyse secondaire d'un essai clinique randomisé en grappe présentant des limites méthodologiques et dont le résultat doit être considérés comme exploratoire montre qu’une seule invitation au dépistage du cancer prostatique par dosage du PSA par rapport à la pratique standard sans dépistage systématique a réduit les décès par cancer de la prostate avec un suivi médian de 15 ans. Cependant, la réduction absolue des décès est faible. Ces données ne changent pas les recommandations actuelles, à savoir de ne pas faire de dépistage systématique chez l’homme.

Les auteurs concluent qu’après 15 ans de suivi, la mortalité spécifique au cancer de la prostate était faible quel que soit le traitement attribué. Ainsi, le choix du traitement implique de peser les compromis entre les avantages et les inconvénients associés aux traitements du cancer localisé de la prostate. Le choix en cas de cancer prostatique localisé de faible risque avec donc un taux de mortalité faible se fera avec le patient entre 3 possibilités : surveillance active, prostatectomie radicale, radiothérapie prostatique curative.

Cette analyse secondaire d'une cohorte de l'essai de dépistage du cancer PLCO – la plus grande de ce type à ce jour – montre que le taux de base du PSA chez les hommes âgés de 55 à 60 ans est associé à un risque significatif à long terme de cancer de la prostate. Les auteurs proposent une modification des futures pratiques de dépistage basées sur le niveau de base de PSA pour réduire le besoin de biopsie de la prostate et de surdétection de cancers cliniquement indolents, leurs résultats suggérant que le dépistage répété peut être moins fréquent chez les hommes âgés de 55 à 60 ans avec un taux bas de PSA de base < à 2,00 ng/ml et doit peut-être être arrêté chez ceux qui ont des niveaux de base de PSA < à 1,00 ng/ml.

Les résultats intermédiaires de cette étude randomisée multicentrique, en double aveugle, contrôlée par placebo montrent qu’un traitement par enzalutamide allonge de manière statistiquement significative la survie sans métastases chez les patients ayant un cancer de la prostate non métastatique résistant à la castration et présentant une récidive du PSA évoluant rapidement. Il est nécessaire de poursuivre la recherche sur le gain en termes de mortalité globale et de qualité de vie ainsi que sur les effets indésirables associés à l’enzalutamide.

Cancer de la prostate localisé : suivi actif, chirurgie ou radiothérapie ?

Moris L. , Van den Broeck T. , Claessens F. , Joniau S.

Minerva 15 03 2017


Cette étude randomisée contrôlée menée chez des patients présentant un cancer de la prostate localisé et ayant un risque faible à intermédiaire montre, après 10 ans, qu’il n’y a pas de différence entre la surveillance active, la prostatectomie radicale et la radiothérapie quant à la mortalité spécifique par cancer de la prostate et à la mortalité globale. L’impact négatif sur les fonctions urinaire, sexuelle et intestinale était plus faible avec la surveillance active, et ce de manière statistiquement significative.

Répéter le dosage du PSA après une première valeur anormale ?

Tosco L. , Moris L. , Van den Broeck T. , Joniau S.

Minerva 15 07 2016


Cette étude d’observation conclut que déterminer une nouvelle fois un taux de PSA initialement augmenté (> 4 ng/ml) se justifie avant d’envisager une biopsie de la prostate. Cependant, cette conclusion demande à être confirmée par des études supplémentaires avec une plus longue période de suivi.

L’effet du dépistage du cancer de la prostate, dépend-il du taux du PSA à l’âge de 60 ans?

Van den Broeck T. , Laurent M. , Joniau S.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 10 pages 123 - 124


Cette étude de cohorte rétrospective comportant 2 cohortes de périodes différentes provenant de 2 études différentes suggère que l’effet du dépistage du cancer de la prostate par détermination du PSA dépend du taux de PSA à l’âge de 60 ans. En raison de limites sur le plan méthodologique, il est nécessaire de poursuivre la recherche avant de pouvoir appliquer ces résultats.

Prostatectomie radicale ou temporisation en cas de cancer de la prostate localisé dépisté par dosage du PSA

Claessens F. , Joniau S. , Laurent M. , Van Poppel H.

Minerva 28 04 2013


Cette étude montre qu’en cas de cancer de la prostate localisé à faible risque, la prostatectomie ne conduit pas à une diminution de la mortalité totale et de la mortalité liée au cancer de la prostate. Une surveillance active en cas de cancer de la prostate localisé à faible risque est donc une option acceptable permettant d’éviter les complications peropératoires et postopératoires de la prostatectomie.

Dutastéride pour éviter un cancer de la prostate ?

Belche J.L.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 5 pages 58 - 59


Chez des patients à risque élevé de cancer prostatique, un traitement par dutastéride pendant 4 ans réduit l’incidence de cancer prostatique détecté lors de biopsies systématiques mais avec augmentation des cancers prostatiques de haut grade. Des constatations semblables avaient été faites avec le finastéride.

Cancer de la prostate : à dépister ou non ?

Spinnewijn B. , Van den Bruel A.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 9 pages 124 - 125


Malgré le fait que cette étude montre qu’un dépistage du cancer de la prostate, chez des hommes âgés de 55 à 69 ans, apporte une diminution significative de la mortalité liée à ce cancer, un dépistage systématique n’est pas à recommander. Les résultats sont intermédiaires et les données sont insuffisantes pour déterminer le bénéfice exact en termes de QALY et le coût économique. Le dépistage du cancer de la prostate reste donc un choix individuel du patient, bien informé des bénéfices et désavantages.

Dépistage du cancer de la prostate

Weyler J.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 8 pages 128 - 131


Une expectative prudente reste la meilleure stratégie dans l’implantation de programmes de dépistage de cancer de la prostate. Entre-temps, l’utilisation de la détermination du PSA comme test pour le dépistage du cancer de la prostate doit rester très limité chez les hommes asymptomatiques. D’autres études sont nécessaires pour déterminer le traitement optimal de lésions précoces et des procédures diagnostiques (de dépistage) plus spécifiques.