Resultats par mot-clé : 'atorvastatine'


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Cette étude ne montre pas de différence sur le plan de la sécurité et de l’efficacité d’une administration de statine titrée avec un objectif cible du LDL-cholestérol < à 70 mg/dl par rapport à une stratégie fixe d’administration à haute dose chez des patients atteints d’une maladie coronarienne. Bien qu’une approche tenant compte de la réponse individuelle au traitement soit séduisante, sa plus-value réelle reste encore à démontrer.

Cette méta-analyse d’études N = 1 contrôlées par placebo, en double aveugle, qui ont été correctement menées, n’a pas pu montrer de différence quant aux symptômes musculaires entre les périodes de traitement par 20 mg d’atorvastatine et les périodes de placebo chez les utilisateurs de statines qui se plaignaient déjà de symptômes musculaires avant le début de l’étude. La conception N = 1 a également pu montrer que, chez la plupart des utilisateurs de statines, les symptômes musculaires étaient un effet nocebo.

Chez les patients ayant déjà présenté un syndrome coronarien aigu et chez lesquels les taux de lipides étaient supérieurs aux seuils spécifiés malgré l'administration d'atorvastatine ou de rosuvastatine à une dose d'intensité élevée ou à la dose maximale tolérée, le risque de décès par cardiopathie coronarienne, d’infarctus du myocarde non mortel, d’accident vasculaire cérébral ischémique mortel ou non, ou d’angor instable nécessitant une hospitalisation est plus faibles chez ceux qui ont été traités par alirocumab que chez ceux qui ont reçu un placebo. Ces avantages ont été observés avec une stratégie d’ajustement de la posologie de l’alirocumab visant un taux de cholestérol LDL compris entre 25 et 50 mg/dl tout en évitant des taux soutenus inférieurs à 15 mg/dl.

Statines et risque de présenter un diabète

Chevalier P.

Minerva 01 02 2019


Cette analyse post-hoc d’une RCT montre une augmentation du risque de survenue d’un diabète chez des sujets à risque de présenter un diabète (surpoids, glycémie à jeun élevée, intolérance au glucose) et prenant une statine, augmentation proportionnelle à la durée du traitement. Les critères justifiant de prescrire une statine ne sont pas précisés dans cette publication (ni dans le protocole de l’étude originale).

Statines : effets musculosquelettiques indésirables

La rédaction Minerva

Minerva 15 04 2014


Différentes études d’observation identifient un risque non rare de douleurs musculosquelettiques sous statines, douleurs qui peuvent nuire à l’observance du traitement. Une différence entre statines est observée dans deux études. Une toxicité musculaire semble bien être liée à la puissance de la statine pour diminuer le LDL-cholestérol.

Marketing de critères primaires et secondaires

Lemiengre M. , van Driel M.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 6 pages 81 - 81

Statines: bénéfice proportionnel à la dose?

Lemiengre M.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 6 pages 82 - 85


L’étude TNT montre une diminution des incidents cardiovasculaires lors d’une administration de 80 mg quotidiens d’atorvastatine comparée à celle de 10 mg chez des patients présentant une ischémie coronarienne stable. Des limites importantes sont cependant à souligner. En considérant l’ensemble des études évaluant de hautes doses de statines, les arguments sont insuffisants pour recommander une haute dose comme une référence. Les recommandations chez les patients avec risque cardiovasculaire élevé post infarctus du myocarde restent inchangées: arrêt du tabagisme, alimentation saine, contrôle du poids et davantage d’exercices physiques, dose de référence de statine avec dose basse d’aspirine, traitement médicamenteux des autres facteurs de risque (hypertension, diabète), &#946;-bloquant et IEC si altération de la fraction d’éjection ventriculaire ou insuffisance cardiaque.

Des statines pour tous les patients diabétiques?

Christiaens T. , Feyen L. , Sunaert P.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 7 pages 100 - 102


Cette étude montre que l’administration de 10 mg d’atorvastatine réduit le nombre de premiers évènements cardiovasculaires chez des diabétiques de type 2 présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire.La réduction est indépendante des valeurs initiales du LDL-cholestérol. Alors que certaines directives recommandent, sur base de ces résultats, d’instaurer un traitement par statine chez tout patient diabétique de type 2, il reste important de calculer, pour chaque patient individuellement, le profil de risque global et de décider, sur base de cette évaluation, de prescrire ou non une statine. Les arguments sont encore insuffisants pour prescrire systématiquement une statine chez les patients diabétiques de type 2 sans risque additionnel.

Atorvastatine pour la claudication intermittente

Lemiengre M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 10 pages 167 - 169


Cette étude arrive à la conclusion qu'un traitement par 80 mg par jour d'atorvastatine durant un an, chez des patients présentant une artériopathie occlusive périphérique, permet d’allonger la durée de marche indolore. Cet allongement est cependant si réduit (42 sec) que sa pertinence clinique peut être mise en doute. Deux interventions non médicamenteuses ont prouvé leur utilité chez des patients présentant une artériopathie périphérique: la mobilisation et l’arrêt du tabagisme. En outre, les différents risques cardiovasculaires doivent être pris en charge chez ces patients, comme le recommandent les guides de bonne pratique.