Resultats par mot-clé : 'simvastatine'


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Les auteurs concluent qu’il y a une grande variation dans la notion de gain d’espérance de vie pertinent. Ensuite, le bénéfice souhaité diffère entre les médecins et les patients. Enfin, en fonction du profil de risque du patient, le bénéfice espéré peut être supérieur au bénéfice atteignable. Ils préconisent donc une décision médicale partagée basée non pas sur le risque mais sur le gain d’espérance de vie. Malgré les biais méthodologiques retrouvés, cette étude pose la question de la discordance entre les attentes des patients et des médecins et leurs inadéquations avec les gains réels d’espérance de vie lors du choix d’un traitement préventif.

Statines et risque de présenter un diabète

Chevalier P.

Minerva 01 02 2019


Cette analyse post-hoc d’une RCT montre une augmentation du risque de survenue d’un diabète chez des sujets à risque de présenter un diabète (surpoids, glycémie à jeun élevée, intolérance au glucose) et prenant une statine, augmentation proportionnelle à la durée du traitement. Les critères justifiant de prescrire une statine ne sont pas précisés dans cette publication (ni dans le protocole de l’étude originale).

Cette RCT réalisée au Danemark montre l’intérêt, en prévention secondaire, d’un triple dépistage cardiovasculaire (anévrisme de l’aorte abdominale, artériopathie périphérique et hypertension artérielle), dépistage couplé à une prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse, chez des hommes âgés de 65 à 74 ans, en termes de mortalité globale, sans signe d’effet indésirable (qualité de vie, incident pathologique), avec un nombre nécessaire à dépister de 169 (avec IC à 95% de 89 à 1811).

Associer de l’ézétimibe à la simvastatine post syndrome coronarien aigu ?

Chevalier P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 5 pages 110 - 113


Cette étude qui inclut un nombre important de patients en post syndrome coronarien aigu (angor instable, infarctus du myocarde avec ou sans dénivellation ST), patients à haut risque, avec 70% d’angioplastie percutanée pour l’évènement index et avec un LDL-cholestérol de maximum 100 mg/dl sous statine, montre un bénéfice statistique de l’ajout d’ézétimibe (10 mg/j) à la simvastatine (40 mg/j) pour un critère composite, sans bénéfice prouvé pour les composants de ce critère, et avec une pertinence clinique à mettre en question.

Cette méta-analyse en réseau de toutes les RCTs concernant les effets indésirables des statines montre que la simvastatine et la pravastatine sont les statines les plus sûres et les mieux tolérées quand les différents inconvénients sont sommés (arrêts de traitement pour effets indésirables, myalgies, élévation des transaminases ou de la créatine kinase).

Statines : effets musculosquelettiques indésirables

La rédaction Minerva

Minerva 15 04 2014


Différentes études d’observation identifient un risque non rare de douleurs musculosquelettiques sous statines, douleurs qui peuvent nuire à l’observance du traitement. Une différence entre statines est observée dans deux études. Une toxicité musculaire semble bien être liée à la puissance de la statine pour diminuer le LDL-cholestérol.

Cette étude montre l’intérêt d’un traitement hypoglycémiant intensif (HbA1c cible < 6%) et hypolipidémiant intensif (fénofibrate ajouté à la simvastatine) mais non d’un traitement antihypertenseur intensif (PAS cible < 120 mmHg) sur l’évolution de la rétinopathie à 4 ans. Ces résultats sont cependant à recadrer dans le bénéfice global (ou non) de ces 3 types de traitement.

Statines et artérite périphérique

Lemiengre M.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 2 pages 20 - 21


Cette nouvelle analyse d’une ancienne étude montre que chez des patients présentant un risque cardiovasculaire initial élevé, avec ou sans artérite périphérique, l’ajout de 40 mg par jour de simvastatine au traitement permet de diminuer de 24% le risque de survenue d’un événement cardiovasculaire. La présence d’une artérite périphérique place le sujet dans le groupe des patients à risque cardiovasculaire élevé.

Marketing de critères primaires et secondaires

Lemiengre M. , van Driel M.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 6 pages 81 - 81

Statines et prévention cardiovasculaire: la Heart Protection Study

Lemiengre M.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 2 pages 24 - 29


La « Heart Protection Study » HPS confirme les résultats de précédentes études de l’efficacité des statines sur le risque cardiovasculaire. L’importance de ce bénéfice clinique est d’autant plus grande que le risque cardiovasculaire est élevé. Cette efficacité persiste avec l’avancée en âge et est cliniquement pertinente pour des personnes de plus de 75 ans. La plupart des recommandations utilisent un niveau de seuil de cholestérolémie totale ou LDL au-delà duquel une initiation d’un traitement par statine est utile. L’étude HPS apporte des arguments remettant en question cette valeur seuil chez des patients à profil de risque élevé. Cette valeurseuil d’indication d’un traitement par statine reste le sujet d’un débat de société, dans lequel le bénéfice clinique et le coût financier doivent être confrontés aux autres priorités dans les soins de santé. Un deuxième volet de l’étude HPS confirme les résultats de précédentes recherches : les antioxydants (Vitamine E, C, et bêtacarotène) n’apportent aucune réduction de la mortalité ou de la morbidité chez des patients à haut risque cardiovasculaire.