Resultats par mot-clé : 'citalopram'


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Cette méta-analyse en réseau montre que la plupart des traitements évalués sont efficaces dans la prise en charge des troubles paniques, avec une plus grande efficacité pour le diazépam, l’alprazolam, et le clonazépam. Cette méta-analyse est de bonne qualité méthodologique mais est basée sur des études originales présentant des risques de biais incertains ou élevés. De plus, la sélection des participants dans les études incluses rend l’utilisation des résultats dans une population clinique classique incertaine, et le manque d’évaluation des traitements à long terme limite l’implication de ces résultats.

Cette synthèse méthodique, qui a inclus des études originales de qualité méthodologique indéterminée, suggère que le comportement désinhibé chez les personnes atteintes de démence est amélioré avec certaines approches pharmacologiques et qu’il l’est encore plus avec certaines approches non pharmacologiques. Ces résultats doivent être interprétés avec une grande prudence étant donné l’importante hétérogénéité entre les différentes études s’expliquant pas des différences cliniques, le manque d’études contrôlées contre placebo, le fait que la désinhibition n’a pas été examinée en tant que principal critère de jugement ou que des instruments moins adaptés ont été utilisés pour évaluer la désinhibition.

Les antidépresseurs diminuent le risque de rechute, mais un sevrage réussi est possible

Van Leeuwen E. , Christiaens T.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 6 pages 132 - 135


Il ressort de cette étude randomisée, contrôlée par placebo, en double aveugle, chez des patients en première ligne, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, que, parmi les patients souffrant de dépression récurrente, une récidive de la dépression dans l’année a été observée chez 56% des patients qui ont arrêté leur antidépresseur contre 39% des patients qui ont continué leur antidépresseur (ce qui revient à un NNH de 6 pour l’arrêt). Les résultats de l’étude ne peuvent pas être entièrement extrapolés à la médecine générale car, la plupart des utilisateurs à long terme d’antidépresseurs en première ligne, n’ont connu qu’un seule ou aucune dépression antérieure, ce qui contraste avec le taux élevé de récidive dans la population étudiée. Des études sont nécessaires sur l’arrêt des antidépresseurs chez les patients présentant des symptômes dépressifs plus légers, ainsi que sur l’effet de schémas de diminution progressive plus lents.

Que penser de la pharmacothérapie contre la phobie sociale ?

Sabbe B. , Verhoeven V.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 89 - 93


Les résultats de cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, permettent de conclure à la démonstration de la plus-value clinique des SSRIs, des IMAOs, IRMAOs, des benzodiazépines et des analogues du GABA pour le traitement de la phobie sociale. Malgré le fait que la plupart des études portaient sur les SSRIs, l’effet de ces derniers se voit attribuer un niveau GRADE très faible. Outre le signalement d’un biais de publication et d’un biais de sélection, une importante hétérogénéité statistique a été montrée. Cette hétérogénéité reflète peut-être tant les différences réelles en termes d’efficacité entre les différents médicaments que les différences en termes de méthodologie des études et des caractéristiques cliniques des patients.

Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration confirme que les ISRS n’ont pas d’effet favorable sur les principaux symptômes de la fibromyalgie et qu’ils ne doivent être envisagés que dans le cadre du soulagement des symptômes dépressifs de ces patients.

Le risque d’allongement de l’intervalle QT sous antidépresseur

Foulon V. , Laekeman G. , Vandael E.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 10 pages 127 - 128


Cette étude d’observation montre un allongement dose-dépendant significatif de l’intervalle QTc avec le citalopram, l’escitalopram, l’amitriptyline et la méthadone. Pour les autres antidépresseurs, aucune corrélation significative n’a pu être montrée. Nous ne savons cependant pas bien quelle est la pertinence clinique de cet allongement de l’intervalle QT. En moyenne, aucune dose n’a entraîné un dépassement de la limite à partir de laquelle un intervalle QTc est considéré comme allongé, à savoir 450 msec.

Duloxétine : intérêt versus autres antidépresseurs ?

La rédaction Minerva

Minerva 15 09 2013


Cette méta-analyse de bonne qualité confirme que la duloxétine ne possède pas d’efficacité antidépressive différente de celles des autres antidépresseurs (sans comparaison effectuée versus antidépresseurs tricycliques), mais que le bilan en termes d’effets indésirables n’est pas en sa faveur. Il n’existe donc pas d’argument pour en faire un choix de traitement de la dépression.

Cette étude rétrospective montre que le recours à des ISRS ou à d’autres antidépresseurs (récents) chez des personnes âgées est associé à plus d’effets indésirables qu’en cas d’emploi des antidépresseurs tricycliques classiques ou apparentés (exception faite de la trazodone qui présente plus d’effets indésirables).

Céphalées de tension : traitement prophylactique utile ?

Vanwelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 10 pages 123 - 124


Cette synthèse méthodique qui n’apporte aucun résultat chiffré et qui est basée sur l’opinion d’experts, n’apporte pas de preuve de l’intérêt d’un traitement médicamenteux préventif des céphalées de tension chroniques chez l’adulte.

Antidépresseurs et céphalées chroniques

Chevalier P. , Vanwelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 8 pages 93 - 94


Cette méta-analyse de bonne qualité repose sur de petites études originales de (très) faible qualité méthodologique et fort hétérogènes ; les conclusions sont donc d’un très faible niveau de preuve. Elle montre une plus grande efficacité des antidépresseurs tricycliques dans le traitement prophylactique des migraines et des céphalées de tension versus placebo et versus ISRS (preuves très faibles). Pour les comparaisons versus d’autres traitements non médicamenteux, les données sont insuffisantes pour pouvoir conclure.

Cette méta-analyse incluant des études publiées comme non publiées montre que le seuil de pertinence clinique de l’efficacité des antidépresseurs versus placebo n’est atteint que pour les formes sévères de dépression majeure. Cette conclusion est dépendante du seuil d’efficacité choisi, en référence au guide de pratique élaboré par NICE, mais est concordante avec les recommandations de bonne pratique élaborées en Belgique et récemment publiées.