Resultats par élément du glossaire ( 13 )


courbe ROC
La courbe ROC est un graphique exprimant la capacité d’un test de dépistage de faire la distinction entre les personnes saines et les personnes malades. Sur le graphique ROC la sensibilité du test (vrais positifs) est indiquée sur l’axe des y (ordonnée) au moyen de différentes valeurs-seuils. Sur l’axe des x (abscisse) on place les faux-positifs (1-spécificité). La valeur optimale se trouve dans le coin supérieur gauche du graphique indiquant une proportion élevée de vrais-positifs et une faible proportion de faux-positifs). Une courbe ROC peut également être utilisée pour comparer entre eux différents tests diagnostiques (par exemple dans une méta-analyse). L’aire sous la courbe indique la précision du test : égale à 1 si le test est parfait et peut identifier tous les malades sans faux positifs, à 0,5 si le test est sans valeur, détectant autant de vrais positifs que de faux positifs.
exactitude
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Cette étude observationnelle rétrospective montre que la courbe cognitive du MoCA qui prend en compte l’âge et le niveau de formation lors de mesures répétées du score MoCA est plus sensible et plus spécifique que le score MoCA avec des seuils pour la détection précoce du trouble cognitif léger et de la démence. La courbe cognitive du MoCA a été développée correctement d’un point de vue méthodologique à partir des données d’une base de données existante et partiellement validée avec deux autres bases de données externes existantes. Cependant, des recherches supplémentaires sur d’autres populations sont nécessaires avant que cet instrument ne puisse être utilisé largement.

Cette étude diagnostique observationnelle rétrospective conduite dans une vaste population hospitalière non sélectionnée montre que la précision diagnostique du nombre de leucocytes au microscope ne suffit pas pour prédire la présence d’une bactériurie chez les patients symptomatiques et asymptomatiques. Le fait que la symptomatologie des patients inclus n’ait pas été prise en compte limite la pertinence clinique de cette étude.

Utilité des biomarqueurs dans le diagnostic de pneumonie en ambulatoire

Claus B. , Van Braeckel E.

Minerva 15 03 2021


Cette synthèse méthodique et méta-analyse d’études de cohortes prospectives, de qualité bonne à modérée, comparant la valeur diagnostique de différents biomarqueurs et celle de la radiographie des poumons ou du scanner du thorax chez des patients présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë et/ou une suspicion de pneumonie, montre que la valeur diagnostique d’un taux de CRP < 20 mg/l semble être supérieure à celle de la PCT ou de la leucocytose pour exclure une pneumonie. Les résultats de cette synthèse méthodique et méta-analyse ne modifient pas les guides de pratique clinique actuels.

Cette synthèse méthodique de 101 études diagnostiques avec un risque de biais modéré à élevé montre une précision diagnostique plus élevée avec les tests respiratoires à l’urée qu’avec les tests sérologiques ou les recherches d’antigènes dans les selles pour dépister une infection à Helicobacter pylori chez des patients symptomatiques sans antécédents de gastrectomie et sans prise récente d’IPP. Du fait de l’importante hétérogénéité, il n’est pas possible de déterminer le seuil le plus sensible ou le plus spécifique pour ces tests.

Cette synthèse de la littérature avec méta-analyses de bonne qualité montre que deux tests présentent une bonne performance pour la détection d’une dépression majeure chez des sujets présentant une démence non sévère : le Cornell Scale for Depression in Dementia (CSDD) et le Hamilton Depression Rating Scale (HDRS).

L’étude DUTY correspond à une cohorte diagnostique, prospective et multicentrique, incluant 7163 enfants de moins de 5 ans se présentant en médecine générale pour une altération récente de l’état général. Sur base d’une analyse rigoureuse et adéquate, les auteurs recommandent de collecter un échantillon d’urine « à mi-jet » chez l’enfant âgé de plus de 2 ans si 3 des 5 symptômes et signes suivants sont présents : antécédent d’infection urinaire, urines malodorantes, mictalgies, absence d’une toux sévère, impression clinique d’une maladie sévère. Cette approche est dotée d’une sensibilité de 51,7%, sans amélioration cliniquement et économiquement justifiée de la tigette urinaire. Chez l’enfant de moins de 2 ans pour qui l’utilisation d’un « lange stérile » est indispensable, les données de l’étude ne permettent pas de trancher en faveur d’un modèle algorithmique, avec ou sans tigette urinaire.

Utilité d’un modèle prédictif pour un diagnostic plus précoce du cancer du poumon ?

Van Meerhaeghe A.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 9 pages 112 - 113


Cette étude d’observation méthodologiquement solide suggère qu’il est possible de construire un modèle prédictif du risque de cancer du poumon dans une patientèle de médecine générale à partir de données simples récoltées en pratique quotidienne.

Statistique C

Chevalier P.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 1 pages 12 - 12


Cette étude semble montrer que les forces probante et excluante des mesures conventionnelles et au domicile de la pression artérielle sont, en référence à un monitoring de 24 heures, faibles pour poser un diagnostic d’hypertension artérielle.

Diagnostic fiable de la goutte par le médecin généraliste ?

Poelman T.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 3 pages 30 - 31


Cette étude conclut à une augmentation probable (en théorie) de la précision du diagnostic de goutte par le médecin généraliste (modérée dans cette étude) en utilisant un modèle de prédiction utilisable en pratique de médecine générale avec mesure de l’uricémie.

Douleurs thoraciques suspectes : utilité d’un ECG d’effort pour le pronostic ?

Schröder E.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 1 pages 6 - 7


Cette étude de cohorte ne montre qu’une très faible valeur pronostique ajoutée par la réalisation d’un ECG au repos et à l’effort, par rapport à une anamnèse fouillée, chez des patients développant des douleurs thoraciques et adressés par leur médecin généraliste à un centre cardiologique.

Dépistage chez des femmes à haut risque de cancer du sein : mammographie et échographie ?

Bleyen L. , Poelman T.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 1 pages 10 - 11


Cette étude conclut à l’intérêt de l’ajout d’une échographie à une mammographie pour le dépistage du cancer du sein chez des femmes à haut risque. Ce bénéfice va de pair avec une augmentation des cas de faux positifs. Ces résultats ne peuvent pas être extrapolés à la population générale.

Electrocardiographie pour exclure une hypertrophie ventriculaire gauche ?

De Cort P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 3 pages 30 - 31


Cette synthèse méthodique montre qu’aucun critère électrocardiographique ne peut être utilisé pour exclure avec une probabilité suffisante une hypertrophie ventriculaire gauche chez des patients présentant une hypertension artérielle primaire.

Dépistage du cancer de la prostate

Weyler J.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 8 pages 128 - 131


Une expectative prudente reste la meilleure stratégie dans l’implantation de programmes de dépistage de cancer de la prostate. Entre-temps, l’utilisation de la détermination du PSA comme test pour le dépistage du cancer de la prostate doit rester très limité chez les hommes asymptomatiques. D’autres études sont nécessaires pour déterminer le traitement optimal de lésions précoces et des procédures diagnostiques (de dépistage) plus spécifiques.