Resultats par mot-clé : 'olanzapine'


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Cette étude de cohorte montre que les patients de 25 à 64 ans présentant une dépression sévère, résistante après 3 mois de traitement par un premier antidépresseur, pour lesquels une stratégie d’augmentation de la prise en charge par ajout d’un antipsychotique de seconde génération a été initiée, présentent une surmortalité par rapport à ceux bénéficiant d’une bithérapie antidépressive. Le biais de sélection limite la transférabilité des résultats à la population générale et invite à une réplication des résultats dans d’autres études comparatives. Toutefois, l’étude conforte les recommandations des guides de pratique clinique encourageant à éviter cette stratégie dont le rapport bénéfice/risque n’apparait pas favorable. Pour le médecin généraliste, l’échec d’un traitement antidépresseur bien conduit pendant 3 mois peut conduire à adresser le patient à un confrère psychiatre.

Cette étude randomisée, contrôlée, en double aveugle, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que l’ajout d’olanzapine à une triple thérapie antiémétique dans les nausées induites par une chimiothérapie émétisante réduit les nausées plus efficacement qu’un placebo. Une étude similaire montre que 5 mg d’olanzapine a un effet équivalent à celui de 10 mg d’olanzapine mais est associé à moins de sédation au jour 2. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer si l’activité antiémétique supplémentaire de l’olanzapine persiste sur plusieurs cycles.

Que penser de la pharmacothérapie contre la phobie sociale ?

Sabbe B. , Verhoeven V.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 89 - 93


Les résultats de cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, permettent de conclure à la démonstration de la plus-value clinique des SSRIs, des IMAOs, IRMAOs, des benzodiazépines et des analogues du GABA pour le traitement de la phobie sociale. Malgré le fait que la plupart des études portaient sur les SSRIs, l’effet de ces derniers se voit attribuer un niveau GRADE très faible. Outre le signalement d’un biais de publication et d’un biais de sélection, une importante hétérogénéité statistique a été montrée. Cette hétérogénéité reflète peut-être tant les différences réelles en termes d’efficacité entre les différents médicaments que les différences en termes de méthodologie des études et des caractéristiques cliniques des patients.

Dropéridol en cas d’agressivité ou d’agitation induite par la psychose

Desplenter F. , Bervoets C. , Laekeman G.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 94 - 97


Cette synthèse méthodique et méta-analyse, qui a inclus six études randomisées contrôlées dont la qualité méthodologique est moyenne à bonne, permet de montrer que l’ajout de dropéridol par voie parentérale, comparé à un placebo, à l’halopéridol, à l’olanzapine et au midazolam, est efficace et sûr pour, en 30 minutes, calmer et mettre sous sédation des patients psychotiques présentant de l’agressivité ou de l’agitation.

Cette large étude d’observation rétrospective permet d’observer que le risque absolu de mortalité augmente chez les personnes âgées atteintes de démence en cas de prise d’antipsychotiques, tant typiques qu’atypiques, versus absence de traitement ou versus traitement par antidépresseurs. De plus, le risque de mortalité s’avère dose-dépendant pour les antipsychotiques atypiques.

Efficacité et utilité comparées des antipsychotiques utilisés off label chez des adultes

Azermai M. , Bourgeois J. , Petrovic M.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 75 - 76


Cette étude montre des résultats favorables pour une efficacité de certains antipsychotiques dits atypiques versus placebo dans les troubles de comportement liés à la démence (aripiprazole, olanzapine, rispéridone), dans les troubles d’anxiété généralisée (quétiapine), dans les troubles obsessionnels compulsifs (rispéridone). La pertinence clinique de l’efficacité significative observée est cependant incertaine, une supériorité versus autres médicaments ou traitements non médicamenteux n’est pas prouvée et ce bénéfice potentiel doit être mis en balance avec le risque d’effets indésirables.

Cette réanalyse des données de l’étude CATIE-AD montre que l’administration d’antipsychotiques atypiques pendant au moins 2 semaines à des patients présentant une maladie d’Alzheimer avec psychose ou agitation/agressivité aggrave leur déclin cognitif... sans apporter de bénéfice versus placebo en termes de modification de l’impression clinique globale.

Efficacité des antipsychotiques dans la schizophrénie

Pieters G. , van Winkel R.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 9 pages 140 - 142


Cette étude conclut que 74% des patients présentant une schizophrénie chronique traités par antipsychotiques mettent fin à leur traitement endéans les 18 mois. Les différences en pourcentage de nombre de personnes arrêtant le traitement et de durée de traitement avant l’arrêt, sont faibles; nous pouvons donc en conclure que, dans le traitement de la schizophrénie, l’ancien antipsychotique perphénazine est probablement aussi efficace que les nouveaux antipsychotiques (olanzapine, quétiapine, rispéridone, ziprasidone). Un nombre significativement plus élevé de patients du groupe olanzapine arrêtent leur médication en raison d’une prise de poids et de troubles métaboliques. Une information rigoureuse, une psychoéducation et une concertation avec le patient et sa famille sont importantes lors de la prescription d’une médication antipsychotique pour en améliorer l’observance.

Les neuroleptiques atypiques ont-ils une place dans le traitement de la démence?

De Paepe P.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 3 pages 43 - 45


Cette synthèse méthodique semble montrer qu’il n’existe pas d’argument scientifique pour préférer les neuroleptiques atypiques aux neuroleptiques typiques pour le traitement des troubles comportementaux et symptômes psychologiques des personnes âgées souffrant de démence.

Les antipsychotiques atypiques dans la schizophrénie

De Meyere M.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 10 pages 38 - 39


Cette synthèse méthodique montre une efficacité égale des antipsychotiques conventionnels par rapport aux atypiques ; ils ont cependant plus d’effets indésirables extrapyramidaux. La pertinence clinique de cette différence statistiquement significative n’est cependant pas établie. D’autre part, les antipsychotiques atypiques ont plus d’effets indésirables, parfois graves, et sont beaucoup plus chers. Comme les auteurs de la méta-analyse, nous plaidons pour l’utilisation initiale, en général, des antipsychotiques classiques dans la schizophrénie, excepté si le patient a peu répondu à une administration antérieure d’antipsychotiques conventionnels ou s’il a présenté des effets extrapyramidaux inacceptables. Dans la pratique, le médecin traitant donnera au patient les informations sur les avantages et les inconvénients des deux groupes d’antipsychotiques et partagera la décision finale du choix avec lui.