Revue d'Evidence-Based Medicine
Effet combiné du jeûne intermittent et de l’exercice sur le poids et la masse grasse chez l’adulte.
Minerva 2025 Volume 24 Numéro 10 Page 226 - 230
Professions de santé
Diététicien, Kinésithérapeute, Médecin généralisteContexte
« Jeûne intermittent » est un terme générique désignant tous les régimes alimentaires qui impliquent un apport calorique nul pendant une période déterminée, que ce soit un certain nombre d’heures par jour (alimentation à horaires restreints) ou un certain nombre de jours par semaine (jeûne périodique). Citons par exemple la méthode 6/8 (16 heures de jeûne, 8 heures d’alimentation), la méthode 5/2 (5 jours d’alimentation, 2 jours de jeûne) et le jeûne alterné (1 jour d’alimentation, 1 jour sans). La consommation de nourriture aux moments où l’alimentation est autorisée peut être illimitée ou limitée en fonction de la prescription diététique (1).
La valeur ajoutée du jeûne intermittent par rapport à un régime hypocalorique n’a pas encore été suffisamment démontrée (2). Un commentaire publié dans Minerva en 2022 a montré que l’alimentation à horaires restreints n’apportait aucune valeur ajoutée par rapport à un régime hypocalorique pour la perte de poids chez les adultes obèses (3,4). Un autre commentaire, publié en 2024, a montré que l’alimentation à horaires restreints sans restriction calorique était une alternative efficace pour la perte de poids, par comparaison avec une restriction calorique de 25% chez les adultes atteints de diabète de type 2 (5,6). Comme traitement de choix pour les adultes en surpoids ou obèses, les recommandations thérapeutiques actuelles préconisent des interventions à plusieurs composantes sur le mode de vie. Outre la nutrition, ces interventions comportent également au moins un volet exercice physique (2,7-9). L’effet du jeûne intermittent en combinaison avec diverses interventions d’exercice a été examiné dans une récente synthèse méthodique avec méta-analyse en réseau (10).
Résumé
Méthodologie
Synthèse méthodique avec méta-analyse en réseau.
Sources consultées
- PubMed, Web of Science, Embase, Google Scholar, l’Infrastructure nationale de la connaissance de Chine (China National Knowledge Infrastructure)
- références des synthèses méthodiques sélectionnées et de la littérature pertinente
- pas de limitation quant à la langue de publication ni quant à la durée du traitement.
Études sélectionnées
- critères d’inclusion :
- population : adultes à partir de l’âge de 18 ans
- intervention : jeûne intermittent combiné à de l’exercice physique
- contrôle : au moins un groupe témoin sans intervention
- critères d’évaluation : poids corporel et/ou masse grasse
- conception de l’étude : études randomisées contrôlées (RCTs) en parallèle et croisées
- critères d’exclusion :
- jeûne religieux, jeûne combiné à d’autres régimes alimentaires
- études interventionnelles utilisant un placebo comme supplément
- finalement, inclusion de 9 études
- avec chaque fois 4 bras d’étude :
- groupe témoin
- groupe « exercice physique » : entraînement continu d’intensité modérée (moderate-intensity continuous training, MICT ; N = 4), entraînement aérobie et contre résistance (N = 3), entraînement par intervalles d’intensité élevée (high-intensity interval training, HIIT ; N = 2)
- groupe « jeûne intermittent » : jeûne alterné (prise de nourriture un jour sur deux ; N = 5), alimentation à horaires restreints (N = 3), méthode 5/2 (N = 1)
- groupe « jeûne intermittent associé à de l’exercice »
- 9 études ont examiné l’effet sur le poids, 7 études ont examiné l’effet sur la masse grasse ; la durée des études allait de 7 à 12 semaines ; les études ont été menées aux États-Unis (N = 23), en Corée du Sud (N = 22), en Chine (N = 22), en Thaïlande (N = 21) et en Norvège (N = 21).
- avec chaque fois 4 bras d’étude :
Population étudiée
- finalement, inclusion de 570 participants, âge moyen de 19,7 à 53,6 ans, BMI moyen de 20,3 à 37,0 kg/m² ; 1 étude a été menée avec des femmes, 1 étude avec des hommes, 2 études principalement avec des hommes, et 2 études avec des hommes et des femmes en proportions égales ; pour 3 études, les données concernant le sexe des participants sont manquantes.
Mesure des résultats
- critères de jugement : perte de poids et perte de masse grasse, toutes deux exprimées en %
- résultats exprimés sous forme de différence moyenne (DM) avec IC à 95%.
Résultats
- perte significative de poids, par comparaison avec le groupe témoin, suite aux interventions suivantes :
- le jeûne alterné, que ce soit seul ou associé à un entraînement aérobie et contre résistance ou à un entraînement continu d’intensité modérée
- l’alimentation à horaires restreints, que ce soit seule ou associée à un entraînement par intervalles d’intensité élevée
- la méthode 5/2, que ce soit seule ou associée à un entraînement aérobie et contre résistance
- perte significative de masse grasse, par comparaison avec le groupe témoin, suite aux interventions suivantes :
- le jeûne alterné, que ce soit seul ou associé à un entraînement aérobie et contre résistance ou à un entraînement continu d’intensité modérée
- la méthode 5/2 associée à un entraînement aérobie et contre résistance
- l’entraînement aérobie et contre résistance seul.
Tableau. Perte de poids et perte de masse grasse, toutes deux exprimées en% (avec IC à 95%), suite aux différentes interventions, par comparaison avec le groupe témoin.
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Perte de poids, exprimée en %, par rapport au groupe témoin (avec IC à 95%) |
Perte de masse grasse, exprimée en %, par rapport au groupe témoin (avec IC à 95%) |
|
Jeune alterné (N = 5) |
-2,86 (de -4,24 à -1,48) |
-2,42 (de -3,56 à -1,27) |
|
Alimentation à horaires restreints (N = 3) |
-2,34 (de -3,92 à -0,75) |
NS |
|
Méthode 5/2 (N = 1) |
-3,17 (de -5,90 à -0,44) |
NS |
|
Entraînement aérobie et contre résistance (N = 3) |
NS |
-1,70 (de -3,19 à -0,22) |
|
Entraînement continu d’intensité modérée (N = 4) |
NS |
NS |
|
Entraînement par intervalles d’intensité élevée (N = 2) |
NS |
NS |
|
Jeune alterné + entraînement aérobie et contre résistance (N = 2) |
-3,51 (de -6,34 à -0,68) |
-2,95 (de -5,31 à -0,59) |
|
Jeune alterné + entraînement continu d’intensité modérée (N = 3) |
-4,44 (de -5,95 à -2,92) |
-3,65 (de -5,05 à -2,25) |
|
Alimentation à horaires restreints + entraînement continu d’intensité modérée (N = 1) |
NS |
/ |
|
Alimentation à horaires restreints + entraînement par intervalles d’intensité élevée (N = 2) |
-4,30 (de -6,29 à -2,31) |
NS |
|
Méthode 5/2 + entraînement aérobie et contre résistance (N = 1) |
-3,34 (de -6,27 à -0,41) |
-2,95 (de -5,31 à -0,59) |
Conclusion des auteurs
Les résultats de cette méta-analyse en réseau indiquent que toutes les interventions sont efficaces pour la perte de poids. Parmi ces interventions, la combinaison du jeûne alterné avec un entraînement continu d’intensité modérée est la stratégie la plus efficace pour réduire le poids corporel et réduire la masse grasse.
Financement de l’étude
Cette étude a été financée par le National Key R&D Programme of China.
Conflits d’intérêt des auteurs
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêt.
Discussion
Évaluation de la méthodologie
Cette méta-analyse en réseau présente plusieurs points méthodologiques positifs : le protocole a été préenregistré dans PROSPERO, le rapport a été élaboré conformément aux directives PRISMA pour les méta-analyses en réseau, l’étude systématique de la littérature a été réalisée en consultant un grand nombre de bases de données, la sélection des études et l’extraction des données ont été effectuées par deux chercheurs indépendants sur la base de critères d’inclusion et d’exclusion prédéfinis, et le risque de biais (Risk of Bias, RoB) a été évalué à l’aide de l’outil Cochrane RoB 2.0. Les auteurs ont jugé la qualité méthodologique des articles comme étant généralement très positive : il n’y avait pas de risque de biais dû à une mesure incomplète des résultats (biais d’attrition) ou à une publication sélective (biais de notification). Une seule étude présentait un risque élevé de biais de performance (mise en aveugle), une étude présentait un biais de sélection (randomisation), et deux études présentaient un biais d’attribution. Malgré cette évaluation très positive, il convient de préciser qu’il s’agit souvent d’études de petite taille (généralement < 100 personnes pour quatre groupes) sans mise en aveugle des participants. Le degré de certitude des preuves a été évalué à l’aide du cadre CINeMA. Ce cadre est spécifiquement conçu pour évaluer la certitude des preuves dans les méta-analyses en réseau ; il est en grande partie semblable à la méthode GRADE, qui est plus connue. Le cadre évalue la certitude des preuves pour les comparaisons directes et indirectes en fonction du risque de biais, du biais de notification, du caractère indirect des données, de l’imprécision, de l’hétérogénéité et de l’incohérence (11). Le choix de réaliser une méta-analyse à effets aléatoires peut parfaitement se justifier dans ces circonstances, du fait de l’hétérogénéité clinique des études en termes de participants, d’interventions et de durée de l’étude.
Malheureusement, il y a également quelques lacunes sur le plan méthodologique : 1) bien que les auteurs aient fait des efforts pour identifier et limiter le risque de biais de publication, la recherche de littérature grise par la voie des registres d’études, des bases de données de thèses, des actes de conférences, etc. aurait pu être plus complète ; en outre, le biais de publication n’a pas pu être évalué à l’aide d’un funnel plot en raison du faible nombre d’études incluses ; 2) bien que l’évaluation CINeMA de cette méta-analyse en réseau ait identifié des problèmes importants concernant l’imprécision, l’hétérogénéité et/ou l’incohérence de presque toutes les comparaisons, celles-ci sont pourtant toutes considérées comme ayant un « degré élevé de certitude » ; cependant, les auteurs ne précisent pas sur quelle base ils fondent cette évaluation, ce qui devrait inciter à la prudence lors de l’interprétation des résultats ; dans une méta-analyse en réseau, il est en effet important que les études incluses soient suffisamment homogènes, comparables et cohérentes pour pouvoir tirer des conclusions fiables (12) ; l’utilisation d’une méta-analyse en réseau peut donc en l’occurrence être mise en question ; de plus, les auteurs ne rapportent pas les valeurs de I², ce qui signifie que l’hétérogénéité statistique ne peut pas être estimée ; 3) bien que le protocole stipule que des analyses de sous-groupes seront effectuées, celles-ci n’ont pas été réalisées, probablement en raison du faible nombre d’études incluses (et donc du manque de puissance statistique) ; 4) bien que le BMI et le tour de taille soient également mentionnés comme critères d’évaluation principaux dans le protocole d’étude initial, les auteurs les ont finalement omis sans fournir de raison ; on ne peut donc exclure une omission délibérée suite à des résultats inattendus ou qui n’étaient pas statistiquement significatifs, tout comme on ne sait pas non plus si ces critères d’évaluation étaient absents des études originales ; 5) les auteurs n’indiquent pas le nombre de participants inclus dans chaque étude, ce qui rend difficile l’évaluation de la fiabilité et de la robustesse des résultats.
Évaluation des résultats
Diverses interventions permettent d’observer une perte de poids statistiquement significative par rapport au groupe témoin. Les taux les plus élevés de perte de poids et de perte de masse grasse ont été observés avec la combinaison de jeûne alterné et d’entraînement continu d’intensité modérée par rapport à un groupe témoin, avec des réductions moyennes de perte de poids et de perte de masse grasse de respectivement 4,44% et 3,65%. Cependant, nulle part dans l’article les auteurs n’ont indiqué quelle valeur était considérée comme représentant une différence cliniquement pertinente. La littérature montre que chez les personnes obèses, les bénéfices pour la santé surviennent généralement avec une perte de poids de 5 à 10% du poids initial (2,9). La pertinence clinique des résultats trouvés est donc susceptible de faire l’objet d’une discussion. Dans l’introduction, les auteurs indiquent également qu’ils s’inquiètent de la diminution de la masse maigre et des conséquences négatives potentielles que cette diminution pourrait entraîner. La détermination de la masse grasse ne suffit pas à elle seule pour se prononcer à ce propos. Il aurait été préférable que les auteurs aient également déterminé la masse maigre et certains paramètres fonctionnels.
Lors de l’interprétation des résultats, il faut tenir compte de l’hétérogénéité clinique des études incluses. Étant donné que les critères d’inclusion de cette méta-analyse sont très sommaires et que les critères relatifs au BMI, aux comorbidités ou à l’âge font défaut, les populations qui ont été incluses dans les études sont très hétérogènes. Par exemple, le BMI moyen variait de 20,3 (poids sain) à 37,0 (obésité) kg/m². L’utilisation de médicaments ou d’autres traitements n’est pas non plus rapportée. Les résultats sont donc moins facilement extrapolables parce que, dans la pratique, on recherche généralement des interventions pour la perte de poids au sein d’un groupe cible précis, comme les personnes en surpoids ou obèses. Il est également à noter que le BMI de base était significativement plus élevé dans les études avec jeûne alterné + entraînement continu d’intensité modérée (BMI initial de 35 à 37 kg/m²) que dans les études sans cette combinaison. Cela a manifestement augmenté le pourcentage potentiel de perte de poids dans ces études, ce qui pourrait expliquer le bénéfice de l’intervention associant jeûne alterné et entraînement continu d’intensité modérée.
La durée des études incluses allait de 7 à 12 semaines. Cela entrave la réalisation de l’objectif de parvenir à une perte de poids durable à long terme chez les personnes en surpoids et obèses (2). Un autre point important à prendre en compte est le manque de données sur l’observance des participants par rapport au traitement. Le fait de prescrire un régime alimentaire particulier ou une certaine quantité d’exercice physique ne garantit pas que les participants mettront réellement les consignes en pratique. Sans les données concernant la quantité réelle d’aliments consommés et le niveau d’activité physique pratiqué, on ne peut pas purement et simplement attribuer l’effet sur la perte de poids ou sur la masse grasse aux interventions prescrites. Il n’y a d’ailleurs pas eu de détermination de l’apport énergétique (calories) avant et pendant l’intervention. Enfin, les interventions ont été classées en fonction des résultats obtenus, et ce au moyen de la méthode SUCRA (Surface Under the Cumulative Ranking). D’après cette méthode, la combinaison de jeûne alterné et d’entraînement continu d’intensité modérée semble être la plus efficace, car elle a 88,1% de chances de représenter le meilleur traitement pour réduire le poids corporel et 92,7% de chances de réduire la masse grasse. La méthode SUCRA aide le clinicien à interpréter le résultat, mais n’est fiable que si le niveau de preuve est de certitude modérée à élevée et si des comparaisons directes suffisantes sont disponibles. Dans cette méta-analyse en réseau, la méthode SUCRA pourrait donc être un outil fiable pour l’interprétation des résultats (13).
Que disent les guides de pratique clinique ?
Un récent guide de pratique clinique du WOREL intitulé « Prise en charge multimodale de l’obésité chez l’adulte en soins primaires » recommande un régime hypocalorique (GRADE 1B) et indique que le fait que ce régime soit suivi de manière continue ou intermittente n’a pas d’incidence sur la perte de poids. Le guide souligne l’importance de la prise de décision partagée, qui tient compte des préférences du patient lors du choix du traitement (2). En ce qui concerne l’activité physique, le guide formule trois recommandations : conseiller de préférence l’exercice aérobie et l’entraînement en résistance (GRADE 2C), les exercices physiques successifs de courte durée (< 30 minutes) (GRADE 2C) et la marche rapide (GRADE 2C).
Conclusion de Minerva
Cette synthèse méthodique avec méta-analyse en réseau suggère que différentes formes de jeûne intermittent, seul ou combiné à différentes formes d’exercice, peuvent favoriser la perte de poids et de masse grasse chez l’adulte. Selon cette étude, la combinaison d’un jeûne alterné et d’un entraînement continu d’intensité modérée permet d’obtenir la plus forte diminution du poids et de la masse grasse. Cependant, il convient de tenir compte de certaines lacunes méthodologiques importantes, et, de plus, les études incluses sont très hétérogènes en termes de populations étudiées. Cela complique la transposition des résultats à la pratique clinique.
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Auteurs
Van Hemelryck N.
diëtist
COI : Absence de conflits d’intérêt avec le sujet.
Code
E66
T82, T83
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