Resultats par élément du glossaire ( 8 )


ratio de proportions
Relation entre deux proportions. En épidémiologie, elle est égale à l’incidence dans le groupe exposé divisée par l’incidence dans le groupe non exposé. Le ratio de proportions est comparable au risque relatif mais son unité est, contrairement au risque relatif, le nombre d’années-patient ou années-personne de l’observation.
années-patient, risque relatif
Nombre de resultats : 8 article(s) - 1 analyse(s) brève(s)


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique mais présentant des limites liées aux études princeps elles-mêmes, montre que chez des patients souffrant de BPCO l’utilisation de la triple thérapie inhalatoire LABA+LAMA+CSI résulte en une diminution du taux des exacerbations modérées à sévères versus bithérapie LABA+LAMA ou monothérapie LAMA (tiotropium). Nous pensons que des éléments factuels supplémentaires sur des populations mieux définies notamment en termes de fréquence d’exacerbations sont nécessaires. Au niveau des critères de jugement secondaires, une meilleure fonction respiratoire (VEMS de fin de dose) et une meilleure qualité de vie (SGRQ) est observée sans que celles-ci n’atteignent la signification clinique, quel que soit le sous-groupe. Il n’y a pas de différence significative retrouvée en termes de mortalité. Une augmentation significative du risque de pneumonie avec les CSI est observée bien que la courte durée des études empêche de mesurer l’effet à long terme ainsi que le taux réel de la survenue des pneumonies.

Bêta-bloquants après un infarctus du myocarde : utiles ?

Christiaens T. , Poelman T.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 10 pages 246 - 249


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre qu’avec le traitement actuel de reperfusion et de prévention secondaire par des antiagrégants et des hypolipémiants, les bêta-bloquants ne paraissent pas utiles durant la phase aiguë et les premières semaines qui suivent un infarctus du myocarde. La recherche doit néanmoins se poursuivre pour connaître l’effet du traitement à long terme des bêta-bloquants.

Radiothérapie adjuvante : nécessaire après chirurgie conservatrice d’un cancer du sein invasif

Cocquyt V. , De Maeseneer D.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 71 - 72


Cette mise à jour d’une précédente méta-analyse sur données individuelles montre qu’une radiothérapie après chirurgie mammaire conservatrice diminue de moitié le risque de récidive du cancer du sein, soit une réduction absolue de risque de 15% sur 10 ans. Le risque absolu est plus important chez les femmes jeunes à moindre risque de récidive. L’efficacité sur les décès par cancer du sein à 15 ans de suivi est moindre avec une réduction absolue de risque de 4%. Une radiothérapie adjuvante ne montre pas de bénéfice en termes de mortalité globale.

Efficacité et utilité comparées des antipsychotiques utilisés off label chez des adultes

Azermai M. , Bourgeois J. , Petrovic M.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 75 - 76


Cette étude montre des résultats favorables pour une efficacité de certains antipsychotiques dits atypiques versus placebo dans les troubles de comportement liés à la démence (aripiprazole, olanzapine, rispéridone), dans les troubles d’anxiété généralisée (quétiapine), dans les troubles obsessionnels compulsifs (rispéridone). La pertinence clinique de l’efficacité significative observée est cependant incertaine, une supériorité versus autres médicaments ou traitements non médicamenteux n’est pas prouvée et ce bénéfice potentiel doit être mis en balance avec le risque d’effets indésirables.

Diffusion des infections : freinée par l’hygiène des mains ?

Govaerts F.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 9 pages 126 - 127


Cette étude montre qu’une éducation et l’utilisation d’un savon ordinaire pour le lavage des mains sont des moyens efficaces pour freiner la diffusion des infections gastro-intestinales et, dans une moindre mesure, respiratoires.

Cancer de la prostate : à dépister ou non ?

Spinnewijn B. , Van den Bruel A.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 9 pages 124 - 125


Malgré le fait que cette étude montre qu’un dépistage du cancer de la prostate, chez des hommes âgés de 55 à 69 ans, apporte une diminution significative de la mortalité liée à ce cancer, un dépistage systématique n’est pas à recommander. Les résultats sont intermédiaires et les données sont insuffisantes pour déterminer le bénéfice exact en termes de QALY et le coût économique. Le dépistage du cancer de la prostate reste donc un choix individuel du patient, bien informé des bénéfices et désavantages.

Moins de chutes en diffusant les interventions à efficacité prouvée

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 1 pages 11 - 11


L’étude TORCH ne peut montrer, chez des patients atteints de BPCO, de diminution de la mortalité par un traitement associant salmétérol et fluticasone versus placebo ou versus monothérapie avec chacun de ces médicaments. Les recommandations en cours concernant l’usage de corticostéroïdes inhalés en cas de BPCO restent donc d’actualité. Il n’y a pas d’argument pour une administration systématique, à des patients atteints de BPCO, de préparations combinées de bèta2-mimétiques et de corticostéroïdes.

Warfarine plus aspirine après un syndrome coronarien aigu

Van Cleemput J.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 8 pages 116 - 118


Cette méta-analyse montre, chez des patients âgés de moins de 70 ans ayant présenté un syndrome coronarien aigu et n’ayant majoritairement pas bénéficié d’un traitement interventionnel, que l’ajout de warfarine à un traitement par aspirine réduit le risque d’infarctus du myocarde, d’AVC et de revascularisation mais augmente le risque de saignements mineurs ou majeurs. La balance bénéfice cardiovasculaire potentiel versus risque de saignement dépend du risque cardiovasculaire et de saignement initial. Nous ne disposons pas, à l’heure actuelle, d’un score validé permettant d’évaluer le risque cardiovasculaire après un syndrome coronarien aigu, ce qui ne permet pas d’évaluer facilement, dans la pratique, l’intérêt potentiel d’un tel traitement associé.