Revue Minerva volume 2 numéro 3 mars 2003




Le M.O.L

Page 40 - 40 

Chevalier P., De Meyere M., van Driel M.  


Traitement de l'épicondylite

Page 41 - 43 

De Wachter J.  

D’après cette étude, il semble que dans le traitement de l’épicondylite, à long terme (après 52 semaines), une temporisation ou la physiothérapie montrent un meilleur résultat que les infiltrations avec un corticostéroïde. Les infiltrations ont un effet bénéfique uniquement à court terme (après 6 semaines). Cette étude conforte donc le NHG-standaard qui préconise une temporisation avec, si nécessaire, des avis ergonomiques et des anti-douleurs.Une infiltration avec des corticoïdes ne sera faite qu’en cas de douleur prononcée et inconfort. Cette attitude sera toujours adoptée en concertation avec le patient.


Une arthroscopie est elle judicieuse en cas de gonarthrose?

Page 44 - 45 

Bellemans J.  

Malgré des erreurs méthodologiques, cette étude montre qu’une intervention arthroscopique faite de façon routinière chez un patient présentant une gonarthrose n’est pas judicieuse.Cette intervention doit être réservée à des complications aiguës comme l’hydrops ou la libération de fragments.


Hallux valgus: opérer ou temporiser?

Page 45 - 46 

Wyffels P.  

Pour les patients présentant un hallux valgus sévère (angle jusqu’à 35°) et un cal douloureux, une indication chirurgicale est à envisager, la situation n’évoluant pas spontanément favorablement à court terme et l’orthèse ne diminuant que temporairement l’intensité de la douleur. Cette étude n’aborde pas la question du choix de la technique chirurgicale. De très nombreuses techniques étant pratiquées, les conclusions ne sont pas transposables à la situation locale.


Un an après un AVC, est-il encore utile de pratiquer de la physiothérapie?

Page 47 - 48 

Oostra K.  

La kinésithérapie dans un stade chronique post-AVC a un effet minime quoique significatif sur la mobilité et la vitesse de déplacement du patient, effet limité à la période de traitement. À ce jour, un lien entre une mobilité accrue et des capacités fonctionnelles meilleures, une autonomie ou un bien être général amélioré n’est pas démontré. D’autres études sont nécessaires pour prouver l’efficacité d’une kinésithérapie au long cours post-AVC.


L'acupuncture pour la cervicalgie chronique

Page 48 - 50 

Betz W.  

Seule cette étude conclut à la sécurité et à l’efficacité de l’acupuncture pour le traitement de la cervicalgie chronique. Cependant les erreurs méthodologiques et l’absence de preuves issues de synthèses méthodiques et de méta-analyses rendent cette conclusion prématurée.


Faut-il demander une radiographie en cas de lombalgie?

Page 50 - 51 

De Wachter J.  

Cette étude, en pratique générale, montre qu’une radiographie pratiquée chez des patients lombalgiques (depuis au moins 6 semaines) ne conduit pas à un meilleur fonctionnement, à une diminution la douleur ou à une amélioration de l’état général de santé du patient. Le praticien doit tenir compte de l’effet somatisant d’un examen technique “banal” comme la radiographie. Une conduite adéquate de la consultation et une expérience des méthodes de communication sont préférables pour une augmentation de la satisfaction du patient (lombalgique) à un recours à un examen technique complémentaire tel que la radiographie.