Resultats par élément du glossaire ( 6 )


incidence cumulée
L’incidence cumulée est, dans une population, la proportion de personnes qui développe une maladie au cours d’une période déterminée. Elle se calcule en divisant le nombre de nouveaux cas survenus au cours de la période d’étude par le nombre de personnes dans la population n’ayant pas cette maladie au début de cette période d’étude. Le taux d’incidence se calcule en divisant le nombre de nouveaux cas de maladies au cours d’une période déterminée par la « population à risque ». La « population à risque » est déterminée par le nombre total d’unités de temps pendant lesquelles la population étudiée est soumise au risque de développer la maladie, par exemple pour 10 000 patients-année.
risque
Nombre de resultats : 6 article(s) - 2 analyse(s) brève(s)


L’analyse à long terme conforte les conclusions précédentes. En cas de cancer de la prostate localisé à faible risque chez l’homme de moins de 75 ans, la prostatectomie radicale ne conduit pas à une diminution significative des mortalités totale et spécifique du cancer de la prostate. Elle est par contre associée à plus d’incontinence urinaire et de troubles sexuels.

Fraction attribuable et fraction attribuable dans la population

Vanhaeverbeek M.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 1 pages 17 - 20


Cette étude de cohorte, randomisée, de bonne qualité méthodologique, conclut que dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus, le test HPV en triage, combiné ou non à la cytologie, autorise un allongement au-delà de 5 ans de l’intervalle de dépistage chez les patientes de ≥ 40 ans HPV négatives. Après un virage HPV, ce délai ne peut pas excéder 5 ans.

Quelle est la place d’une surveillance active d’un cancer localisé de la prostate ?

Leunckens I.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 9 pages 114 - 115


Cette synthèse méthodique de bonne qualité méthodologique montre clairement que la définition des concepts de surveillance active et de temporisation prête à confusion dans le cadre du traitement d’un cancer localisé de la prostate. La littérature existante ne permet pas d'identifier les facteurs légitimant un choix particulier. La seule bonne approche est celle qui informe le patient des avantages et inconvénients des différentes options.

Association aspirine plus ésoméprazole ou clopidogrel après une hémorragie gastrique?

Bartholomeeusen S.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 1 pages 11 - 12


Cette étude montre que l’administration quotidienne d’une association de 80 mg d’acide acétylsalicylique et de deux fois 20 mg d’ésoméprazole entraîne moins de récidives d’hémorragies que celle de 75 mg de clopidogrel chez des patients présentant une anamnèse d’hémorragie gastro-intestinale. Cette observation remet en question la recommandation actuelle de prescrire le clopidogrel chez les patients présentant une intolérance gastro-intestinale à l’acide acétylsalicylique.

Intérêt du test D-dimères lors d'une suspicion de TVP

Lemiengre M. , Vanhee L.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 4 pages 52 - 54


Cette étude démontre que lorsqu’une thrombose veineuse profonde est suspectée chez un patient avec risque a priori faible de TVP (5%), sur base d’un score clinique, un test D-dimères négatif représente un bon argument excluant. Chez les patients avec un risque a priori élevé (>15%) une échographie avec compression des membres inférieurs est indiquée en première instance. Chez ces derniers patients, une thrombose veineuse peut être exclue lorsque les deux tests, D-dimères et échographie avec compression, restent négatifs.

Doxazosine et finastéride pour traiter l'hypertrophie bénigne de la prostate

Chevalier P.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 6 pages 90 - 93


Cette étude montre qu’un traitement associant de la doxazosine et de la finastéride réduit globalement la survenue d’aggravation ou de certaines complications de l’HBP. Le traitement est fort coûteux pour le patient, non dénué d’effets indésirables, sur la qualité de vie entre autres, et efficace après plusieurs mois seulement. Sa place par rapport à un traitement chirurgical reste à déterminer.

Chirurgie conservatrice versus mastectomie radicale

Serreyn R. , Van den Broecke R.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 2 pages 22 - 24


Cette étude,avec un suivi de 20 ans,montre que la chirurgie conservatrice du sein est au moins aussi efficace que la mastectomie totale chez des femmes présentant un cancer du sein invasif. La chirurgie conservatrice est, pour ce motif, le traitement de choix. En cas de tumeur de taille plus importante ou de volume mammaire moindre, une chirurgie conservatrice avec reconstruction partielle peut garantir un bon résultat oncologique et esthétique. La radiothérapie postopératoire est nécessaire dans tous les cas pour obtenir une diminution significative du risque de récidive locorégionale.