Revue Minerva volume 9 numéro 1 janvier 2010




Hypertension : les pharmaciens dans l’engrenage thérapeutique

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De Cort P., De Jonghe M., Laekeman G.  


Psychothérapie en première ligne de soins pour la dépression ?

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Pieters G.  

Cette méta-analyse montre une efficacité limitée d’une psychothérapie (pratiquée par un non médecin) pour traiter une dépression en première ligne de soins, particulièrement si le patient est référé par son médecin généraliste. L’efficacité de ce type de traitement en fonction de la sévérité de la dépression reste à évaluer.


Budésonide et formotérol pour les exacerbations d’asthme ?

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Chevalier P.  

Cette méta-analyse apporte des preuves très limitées d’un intérêt d’un traitement par association fixe formotérol + budésonide des exacerbations d’asthme modéré à sévère chez des personnes (adultes ou enfants) non contrôlées par un traitement d’entretien. Une autre méta-analyse insiste cependant sur l’absence de preuve d’une plus-value d’un traitement d’entretien et des exacerbations par cette association fixe versus traitement conventionnel.


Claudication intermittente : revascularisation endovasculaire ou entraînement physique supervisé en milieu hospitalier ?

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Crismer A.  

Cette étude randomisée ne montre pas de différence à moyen terme entre un processus de revascularisation artérielle périphérique et la pratique d’exercices physiques supervisés dans la prise en charge de la claudication intermittente, malgré un bénéfice précoce, confirmant une synthèse méthodique plus ancienne.


La dexaméthasone pour prévenir les récidives migraineuses ?

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Vanwelde C.  

Cette méta-analyse d’un nombre limité d’études montre, en termes de prévention des récidives migraineuses à 24-72h chez des adultes, une efficacité modérée de la dexaméthasone administrée par voie parentérale versus placebo en ajout au traitement classique de la crise de migraine sévère. Ces résultats ne modifient pas les recommandations actuelles pour le traitement de la crise de migraine sévère.


Dépistage chez des femmes à haut risque de cancer du sein : mammographie et échographie ?

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Bleyen L., Poelman T.  

Cette étude conclut à l’intérêt de l’ajout d’une échographie à une mammographie pour le dépistage du cancer du sein chez des femmes à haut risque. Ce bénéfice va de pair avec une augmentation des cas de faux positifs. Ces résultats ne peuvent pas être extrapolés à la population générale.


Efficacité d’un counselling téléphonique pour l’arrêt du tabac

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Boudrez H.  

Les auteurs de cette étude montrent que l’association d’un médicament pour aider au sevrage tabagique avec un counselling téléphonique non effectué par le médecin généraliste favorise l’arrêt du tabac chez des fumeurs qui ne manifestent pas spontanément l’envie d’arrêter de fumer. Il n’y a cependant pas de preuve d’une plus-value d’un counselling versus médicament seul dans ce contexte précis.


Précision du test d’extension du coude pour exclure une fracture

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Poelman T.  

Cette étude montre qu’un test d’extension complète du coude pourrait permettre d’exclure, en cas d’extension complète, une fracture du coude chez des adultes ou des enfants se présentant dans un service d’urgence avec un traumatisme du coude. Ce test n’atteint cependant pas la sensibilité initialement prévue par les auteurs, avec trop de faux négatifs. Les conséquences cliniques de ces diagnostics manqués sont mal évaluées. Une évaluation de ce test en pratique de médecine générale reste à faire.


Fluticasone en prévention chez l’enfant

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Chevalier P.  

Cette étude montre un bénéfice de l’administration de fluticasone inhalée mais aussi des risques potentiels non évalués à moyen terme, ne permettant donc pas de recommander ce traitement en prévention.


Stéroïdes inhalés chez de jeunes enfants

Page 16 - 16 

Chevalier P.  

Cette méta-analyse confirme l’intérêt symptomatique des corticostéroïdes inhalés chez des enfants de moins de 5 ans présentant des épisodes de sibilances répétés avec ou sans diagnostic d’asthme, mais aussi l’importance de revoir régulièrement la nécessité de ce traitement qui ne modifie pas l’évolution naturelle de la pathologie.