Resultats par élément du glossaire ( 30 )


différence moyenne standardisée
Une différence moyenne standardisée est la différence entre deux moyennes divisée par l’écart-type estimé entre les deux groupes. Un effet standardisé est calculé pour chaque étude en divisant la différence observée entre les deux groupes de traitement par la variance des résultats. La valeur trouvée n’a pas de dimension et peut être en général comparée avec celles d’autres études. Les résultats de la méta-analyse peuvent être, dans ce cas, exprimés sous la forme d’une ampleur d’effet standardisée.
DMS
Nombre de resultats : 30 article(s) - 10 analyse(s) brève(s)


Cette méta-analyse, correctement menée sur le plan méthodologique, de 13 études hétérogènes avec un risque de biais souvent indéterminé pour plusieurs domaines, montre qu’une intervention éducative et informative à plusieurs composantes prolonge la durée de l’allaitement – allaitement exclusif dans les 2 mois et ≥ 6 mois en post-partum, allaitement mixte dans les 2 mois après l’accouchement - chez les femmes primipares en bonne santé après un accouchement par voie basse d’un bébé en bonne santé. Une analyse en sous-groupes montre également qu’une intervention sur une longue durée (à la fois prénatale et postnatale), une combinaison de séances de groupe, de coaching individuel et d’un suivi téléphonique, des contacts en face à face et indirects, une justification théorique et au moins 3 séances influencent positivement le résultat, mais une recherche plus approfondie est nécessaire à cet égard.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, incluant dix études randomisées contrôlées, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique et dont le risque des différents types de biais est indéterminé, nous permet de conclure que l’utilisation d’antidépresseurs, par rapport à un placebo, chez des patients atteints de démence et de dépression selon des critères diagnostiques validés ne réduit pas les symptômes dépressifs, que ce soit à court terme ou à long terme. Vu l’absence de critères clairs, elle ne nous permet pas de tirer de conclusion à propos de l’effet sur la réponse et sur la rémission. Il existe suffisamment de données probantes montrant que les antidépresseurs peuvent provoquer plus d’effets indésirables (graves) dans cette population de patients. Il n’y avait pas d’indice significatif d’une différence entre les divers antidépresseurs quant à l’efficacité, la tolérance et la sécurité.

Cette revue systématique avec méta-analyses montre une efficacité supérieure à court terme de l’injection de corticoïde sur certaines autres thérapies, comme les semelles orthopédiques et l’injection de sang autologue. Aucune différence significative n’est observée à moyen terme. A long terme, l’injection de corticoïde est moins efficace que l’aiguilletage à sec et l’injection de plasma enrichi en plaquettes. (Presque) tous les résultats sont associés à un faible ou très faible niveau de qualité des preuves selon GRADE. De façon remarquable, la comparaison avec l’injection de placebo ne montre aucun bénéfice à court et moyen terme. Lorsque les essais à haut risque de biais sont exclus, aucun résultat significatif n’apparaît. Les risques et effets secondaires des injections de corticoïde ont très probablement été sous-rapportés.

Cette méta-analyse en réseau, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que l’efficacité clinique des traitements non médicamenteux est en général meilleure que celle des traitements médicamenteux dans la prise en charge des comportements physiques et de l’agitation chez les personnes atteintes de démence.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de petites études randomisées contrôlées hétérogènes montre que des anti-inflammatoires comme les AINS, les acides gras insaturés oméga-3, les statines et la minocycline, versus placebo, réduisent les symptômes dépressifs de manière statistiquement significative chez les adultes atteints de dépression majeure. On ne sait pas encore dans quelle mesure le résultat est également pertinent sur le plan clinique et s’il se maintiendra sur le long terme.

Cette synthèse méthodique Cochrane, dont la qualité méthodologique est bonne, montre, sur la base d’études randomisées contrôlées très hétérogènes sur le plan clinique, que les manipulations du rachis donnent des résultats semblables en ce qui concerne la diminution de la douleur et les capacités fonctionnelles aux autres traitements recommandés chez les patients souffrant de lombalgies chroniques. Par comparaison avec les traitements non recommandés les manipulations du rachis, seules ou en traitement adjuvant, semblent donner, à court terme, un score significativement meilleur en ce qui concerne la réduction de la douleur et les capacités fonctionnelles, mais la diminution de la douleur n'était pas cliniquement pertinente et l'amélioration des capacités fonctionnelles était limitée.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, dont la qualité méthodologique est bonne, montre qu’en cas de lombalgies chroniques, la manipulation et la mobilisation, comparées à d’autres traitements actifs, réduisent la douleur et améliorent les capacités fonctionnelles à court terme, et ce de manière statistiquement significative, mais dans une mesure limitée. L’effet de la manipulation semble plus important que celui de la mobilisation.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse confirme les conclusions antérieures de Minerva, à savoir que, chez les patients âgés souffrant de douleurs chroniques de l’appareil locomoteur, l’utilisation d’opioïdes montre peu d’effets cliniques positifs mais expose à un risque significativement accru d’effets indésirables.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études randomisées, contrôlées, correctement menée, permet de conclure que les pastilles à sucer qui associent l’amylmétacrésol et l’alcool 2,4-dichlorobenzyl apportent, 2 heures après utilisation, un soulagement de la douleur plus important que les pastilles de placebo, et ce de manière statistiquement significative, chez les patients souffrant d’un mal de gorge aigu suite à une infection des voies respiratoires supérieures. La pertinence clinique de cet effet en cas de mal de gorge reste incertaine, par comparaison avec d’autres médicaments antalgiques locaux et oraux.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que le programme d’exercices supervisés, après 3 mois, apporte une plus-value importante sur le plan de la distance de marche (sans apparition de douleur), versus un programme d’exercices à domicile et versus le conseil de se promener (GRADE modéré à élevé). Une recherche plus poussée est nécessaire pour chercher à connaître l’effet à long terme, l’effet sur la qualité de vie en rapport avec la maladie et l’effet sur les autres paramètres fonctionnels, comme l’habitude de se promener et l’exercice physique.

Crèmes hydratantes et eczéma

Lapeere H.

Minerva 15 05 2018


Cette synthèse méthodique montre que l’application de crèmes hydratantes est efficace pour le traitement de l’eczéma atopique, tant en monothérapie qu’en association avec des traitements topiques actifs.

Intérêt comparatif de la buprénorphine pour le sevrage des opioïdes

Chevalier P.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 1 pages 3 - 7


Cette synthèse méthodique de bonne qualité montre l’intérêt de la buprénorphine dans le traitement du sevrage aux opioïdes, intérêt probablement semblable (absence de différence prouvée) à celui de la méthadone à dose dégressive mais supérieur à celui de la clonidine.

Cette synthèse méthodique et méta-analyse montre que des séances de programmes d’exercices physiques intenses supervisés, de longue durée (3 mois minimum), améliorent les fonctions nécessaires aux activités quotidiennes et réduisent sans doute également le risque de chute chez les personnes âgées atteintes d’altération des fonctions cognitives qui vivent à domicile.

Antagonistes calciques pour le syndrome de Raynaud ?

Chevalier P.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 1 pages 22 - 25


Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration, basée sur une faible population malgré la fréquence annoncée de l’affection, montre un bénéfice (très) limité de la nifédipine pour réduire le nombre d’accès de phénomène de Raynaud primaire.

Les recommandations d’EBMPracticeNet proposent d’identifier les patients présentant une sinusite chronique et de sélectionner ceux nécessitant un traitement par un ORL, sans plus de précision. Au vu des résultats présentés dans l’étude analysée ici, il semble important de diagnostiquer la présence ou non d’une polypose nasale chez les patients souffrant de sinusite chronique. Pour la première ligne de soins, les corticostéroïdes nasaux et les irrigations d’eau saline (0,9%) sont recommandés dans la sinusite chronique avec ou sans polypose nasale (haut niveau de preuve et de recommandation). Les traitements de seconde ligne comme les antagonistes des récepteurs des leucotriènes, les corticostéroïdes oraux ou les macrolides ne seront proposés souvent qu’après un diagnostic précis, et/ou un avis ORL. Dans tous les cas, la balance bénéfice-risque de chaque molécule doit être discutée avec les patients, tous ces traitements présentant également des effets indésirables.

La lévodropropizine est-elle active contre la toux ?

De Sutter A.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 6 pages 140 - 142


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse ne nous permet pas de conclure à propos de l’efficacité et de la sécurité de la lévodropropizine sur la fréquence et/ou la gravité de la toux et/ou sur les réveils nocturnes dus à la toux chez les enfants et les adultes atteints de toux d’origines variées. Les études disponibles sont très hétérogènes sur le plan clinique, leurs méthodologies présentent de nombreuses limites et leurs résultats sont contradictoires

Arthrose du genou et/ou de la hanche : intérêt des opioïdes oraux ou transdermiques ?

Fraipont B. , De Jonghe M.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 1 pages 22 - 25


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses de bonne qualité méthodologique montre une absence d’efficacité cliniquement pertinente en termes de soulagement de la douleur ou d’amélioration fonctionnelle dans l’arthrose du genou ou de la hanche des opioïdes oraux ou transdermiques (le tramadol étant exclu de cette analyse) versus placebo ou pas de traitement, tout en mettant en évidence un risque accru d’effets indésirables et de dépendance aux opioïdes.

Corticostéroïdes systémiques en cas d’exacerbation aiguë de BPCO

Elinck K.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 6 pages 74 - 75


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que, versus placebo, les corticostéroïdes systémiques (administrés par voie orale ou parentérale) préviennent l’échec du traitement en cas d’exacerbation aiguë de BPCO, mais qu’un effet sur les rechutes et sur la mortalité n’a pas été observé. Une augmentation de l’hyperglycémie a par contre été relevée. Il n’y avait pas de différence quant à l’efficacité entre les corticostéroïdes oraux et les corticostéroïdes administrés par voie parentérale.

Quel type d’exercice physique pour l’arthrose du genou?

Van de Velde S.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 2 pages 20 - 21


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses d’études hétérogènes nous permet de confirmer que différents types de gymnastique médicale, versus groupe témoin sans exercice, soulagent la douleur et améliorent les capacités fonctionnelles de manière statistiquement significative de l’arthrose du genou. La méta-régression semble indiquer qu’il vaut mieux se concentrer sur un seul type d’exercices, mais, pour le moment, il n’existe pas de preuve de la supériorité d’un programme d’exercices déterminé.

Programmes d’exercices pour l’arthrose des membres inférieurs

Van de Velde S.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 4 pages 43 - 44


Les auteurs de cette méta-analyse en réseau d’études hétérogènes, concluent que certains types de gymnastique médicale sont efficaces pour atténuer la douleur et pour améliorer les capacités fonctionnelles chez les patients souffrant d’arthrose des membres inférieurs. Aucune recommandation quant au type de gymnastique médicale le plus efficace pour atténuer la douleur et pour améliorer les capacités fonctionnelles en cas de gonarthrose ou de coxarthrose ne peut être faite car le nombre d’études qui comparent directement différents types de gymnastique médicale est faible.

Comment interpréter une différence moyenne standardisée (DMS) ?

Poelman T.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 4 pages 51 - 51

Rhinosinusite chronique + polypes nasaux : corticostéroïdes nasaux ?

Duyver C.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 3 pages 30 - 31


Cette méta-analyse méthodologiquement correcte, conclut qu’une corticothérapie topique est efficace versus placebo chez les patients souffrant de rhinosinusite chronique avec des polypes, améliorant la symptomatologie (obstruction nasale), diminuant la taille des polypes et prévenant leur réapparition après chirurgie. Cette méta-analyse ne permet pas de définir ni les dosages les plus adéquats, ni les modes de pulvérisation les plus efficaces, au vu d’un nombre insuffisant d’études.

Asthme persistant : CSI tous les jours ou de façon intermittente ?

Chevalier P. , Pierart F.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 7 pages 80 - 81


Cette synthèse méthodique incluant un petit nombre d’études mais de bonne qualité ne montre pas de différence entre un traitement intermittent (lors des crises) ou continu par des corticostéroïdes inhalés pour le nombre de crises avec recours à un corticostéroïde oral, chez des enfants et des adultes présentant un asthme persistant léger. Une réelle équivalence n’est cependant pas montrée.

Cette méta analyse de bonne qualité méthodologique mais reposant sur un très grand nombre de petites études de qualité méthodologique mal précisée, montre une ampleur d’effet faible (et de pertinence clinique non déterminée) pour la pratique d’exercices physiques chez des patients atteints d’une maladie chronique présentant des symptômes dépressifs légers à modérés.

Efficacité des différentes options thérapeutiques invasives et non invasives dans la sciatique

Heytens S. , Poelman T.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 10 pages 123 - 124


Cette méta-analyse en réseau d’un grand nombre d’études hétérogènes montre que, dans le traitement de la sciatique, les antidouleurs non opioïdes, les injections épidurales de corticostéroïdes, la chirurgie discale et la chimionucléolyse sont efficaces, par comparaison avec d’autres traitements, en termes d’amélioration globale. Après exclusion des études observationnelles, les résultats ne restent statistiquement significatifs que pour la chirurgie, qui est le traitement le plus étudié. Il n’est toutefois pas clair à quel moment la chirurgie et les autres thérapies doivent entrer en ligne de compte dans le traitement de la sciatique, ni dans quel ordre. Il n’y a aucun argument en faveur de l’utilisation des opioïdes.

Efficacité et utilité comparées des antipsychotiques utilisés off label chez des adultes

Azermai M. , Bourgeois J. , Petrovic M.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 75 - 76


Cette étude montre des résultats favorables pour une efficacité de certains antipsychotiques dits atypiques versus placebo dans les troubles de comportement liés à la démence (aripiprazole, olanzapine, rispéridone), dans les troubles d’anxiété généralisée (quétiapine), dans les troubles obsessionnels compulsifs (rispéridone). La pertinence clinique de l’efficacité significative observée est cependant incertaine, une supériorité versus autres médicaments ou traitements non médicamenteux n’est pas prouvée et ce bénéfice potentiel doit être mis en balance avec le risque d’effets indésirables.

Quel type d’entraînement physique chez les personnes âgées ?

Chevalier P. , Paulus Y.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 5 pages 62 - 63


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses sur des populations très faibles d’études aux nombreuses limites méthodologiques ne montre pas de plus-value de pertinence clinique assurée d’un programme d’exercices de puissance versus exercices de force (résistance) conventionnel chez des personnes âgées d’au moins 60 ans non fragilisées, en termes de modifications des capacités fonctionnelles.

Lévodopa pour les jambes sans repos ?

De Jonghe M.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 8 pages 95 - 96


Cette étude montre une efficacité à court terme de l’association lévodopa + inhibiteur de dopadécarboxylase pour les patients souffrant du syndrome des jambes sans repos et ayant des répercussions importantes sur le sommeil. Les limites méthodologiques sont cependant trop importantes que pour en faire une recommandation. La sécurité de la prise en charge médicamenteuse doit être mise en balance avec des symptômes parfois très gênants, mais n’entraînant jamais de complication grave.

Antidépresseurs et céphalées chroniques

Chevalier P. , Vanwelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 8 pages 93 - 94


Cette méta-analyse de bonne qualité repose sur de petites études originales de (très) faible qualité méthodologique et fort hétérogènes ; les conclusions sont donc d’un très faible niveau de preuve. Elle montre une plus grande efficacité des antidépresseurs tricycliques dans le traitement prophylactique des migraines et des céphalées de tension versus placebo et versus ISRS (preuves très faibles). Pour les comparaisons versus d’autres traitements non médicamenteux, les données sont insuffisantes pour pouvoir conclure.

Quelle intervention pour limiter la consommation d’alcool chez des adolescents ?

Aertgeerts B.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 1 pages 4 - 5


Cette étude qui présente des limites méthodologiques importantes montre que des interventions ciblant une moindre consommation d’alcool sont efficaces chez des adolescents. Des interventions courtes sont les plus facilement réalisables pour le médecin généraliste dans la prise en charge des problèmes liés à l’alcool. D’autres études sont en cours dans ce domaine.

Efficacité des interventions pour le contrôle du poids chez l’enfant

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 10 pages 116 - 117


Cette synthèse de la littérature concerne des études récentes, relativement hétérogènes, montrant globalement un intérêt surtout d’interventions comportementales modérément (26 à 75 heures) à fort (> 75 heures) intensives en termes de réduction de l’IMC chez des enfants et adolescents en surpoids ou obèses. Ces interventions nécessitent la collaboration d’équipes multidisciplinaires formées.

Ulcère de jambe veineux : traitement par compression

Poelman T.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 7 pages 82 - 83


La qualité méthodologique de cette méta-analyse et des études qu’elle inclut ne permet pas de conclure à une différence d’efficacité pertinente entre une compression par bas ou par bandages en cas d’ulcère de jambe veineux. Une forte compression (multicouche) est recommandée pour une guérison plus rapide de l’ulcère.

Asthme persistant: ajout d’un LABA aux CSI en traitement initial ?

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 4 pages 44 - 45


Cette méta-analyse de bonne qualité ne montre pas de bénéfice probant en faveur d’une initiation d’un traitement d’entretien d’un asthme léger à modéré par une association d’un LABA avec un CSI plutôt qu’avec un CSI seul chez des adultes. Les données sont insuffisantes chez les enfants. La recommandation figurant dans les guidelines d’initier le traitement par un CSI reste valide.

Psychothérapie en première ligne de soins pour la dépression ?

Pieters G.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 1 pages 2 - 3


Cette méta-analyse montre une efficacité limitée d’une psychothérapie (pratiquée par un non médecin) pour traiter une dépression en première ligne de soins, particulièrement si le patient est référé par son médecin généraliste. L’efficacité de ce type de traitement en fonction de la sévérité de la dépression reste à évaluer.

Cette méta-analyse montre un intérêt de la mise en place de programmes interdisciplinaires visant à augmenter les capacités physiques des personnes âgées vivant au domicile, à prendre en considération leurs problèmes sociaux et à maintenir ainsi leur autonomie. En l’absence de différences montrées entre les interventions, au niveau de leur intensité (nombre de visites, durée de l’intervention) ou en termes de disciplines professionnelles à impliquer, il n’est cependant pas possible de faire des recommandations individualisées.

Des antidépresseurs pour soulager les patients avec lombalgies non spécifiques ?

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 7 pages 100 - 101


Cette méta-analyse, au contraire de précédentes, ne montre pas de preuves de l’intérêt d’un traitement par médicament antidépresseur chez des adultes présentant des lombalgies non spécifiques (sans cause établie) en forte majorité chroniques. Les effets indésirables potentiels de ces antidépresseurs sont mal évalués dans des études incluant un faible nombre de patients. Aucune conclusion n’est possible pour des patients présentant des lombalgies chroniques et une dépression majeure.

Perte de poids et gonarthrose : réduction de la douleur et amélioration fonctionnelle

Van Royen P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 4 pages 60 - 61


Cette méta-analyse montre qu’une perte pondérale chez des personnes obèses souffrant de gonarthrose peut réduire leur handicap fonctionnel. La réduction de la douleur observée lors d’une sommation des résultats n’est cependant pas cliniquement pertinente et il n’y a pas d’amélioration générale des plaintes (index de Lequesne). D’autres études sont nécessaires pour évaluer l’effet (à long terme) d’une perte pondérale chez des patients obèses présentant une gonarthrose.

Collaboration pour les soins pour traiter la dépression

Chevalier P. , Roland M.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 6 pages 82 - 84


Cette méta-analyse montre l’intérêt d’une collaboration au niveau des soins de première ligne pour le traitement de la dépression. L’absence de description précise des interventions, l’inconsistance de la description des prises en charge comparatives, le manque de critères de jugement autres qu’intermédiaires et le manque de données en termes de modification du pronostic de la dépression, ne nous permettent cependant pas de tirer des conclusions pour la pratique.

Révalidation à domicile après AVC

Provoost S.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 7 pages 104 - 106


Cette synthèse méthodique concernant des patients atteints d’accident vasculaire cérébral, conclut qu’un traitement à domicile comportant de la kinésithérapie, de l’ergothérapie ou l’intervention d’une équipe multidisciplinaire, traitement réalisé au cours de la première année après une hospitalisation, peut améliorer les capacités fonctionnelles ADL et prévenir une régression de celles-ci. La conception et l’exécution précises de ce traitement à domicile nécessitent des études complémentaires.

Le temps comme intervention dans le diabète de type 2?

Vermeire E.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 7 pages 99 - 99