Glossaire
Glossaire evidence-based practice. Les principaux termes épidémiologiques et statistiques utilisés en evidence-based practice. Le glossaire est mis à jour en permanence par les rédacteurs de Minerva. Vous pouvez télécharger la dernière version, actualisée en ligne, de ce petit manuel pratique ici en format pdf (en cliquant sur la couverture).
Dernière publication: août 2025
Echelle élaborée par Hamilton en 1959 évaluant 14 items concernant les symptômes liés aux troubles anxieux. Le testing est réalisé lors d’entretiens semi-structurés. Chaque item est scoré sur 5 points. Le score total est un reflet de la sévérité du trouble anxieux.
Le score HAMD permet d’évaluer la gravité de la dépression grâce à un entretien semi-structuré explorant 17, 21 ou 24 items. Dans la version à 17 items sont repris : humeur dépressive, sentiments de culpabilité, suicide, insomnie de début de nuit, du milieu de nuit, du matin, travail et activités, ralentissement, agitation, anxiété psychique, anxiété somatique, symptômes somatiques gastro-intestinaux et généraux, symptômes sexuels, hypocondrie, perte de poids, prise de conscience. Parmi ces items, il y en a 17 auxquels on peut répondre sur une échelle à 3 points (0 à 2) ou à 5 points (0 à 4). Les seuils utilisés pour la liste à 17 items sont les suivants : score < 8 = pas de dépression ; score ≥ 8 = symptômes résiduels d’une dépression.
Risque relatif dans lequel le résultat a un score négatif, par exemple le risque de décès.
Hypertension (1 p.) ; Anomalie de la fonction rénale ou hépatique (1 p. pour chacun) ; AVC (1 p.) ; Hémorragie (1 p.) ; INR instables (1 p.) ; Âge > 65 ans (1 p.) ; Drogues ou alcool (1 p.) ; Score maximum (1 p.). Un score ≥ 3 représente un risque élevé de saignement nécessitant précautions et réévaluation régulière du patient en cas d’initiation d’un traitement antithrombotique (antivitamine K ou aspirine).
La hauteur du ménisque lacrymal est une mesure de la quantité de liquide lacrymal qui s’accumule au bord inférieur de l’œil, juste au-dessus du bord de la paupière inférieure. Il s’agit d’un paramètre clinique important pour évaluer la qualité et la quantité du film lacrymal. La hauteur normale du ménisque lacrymal est d’environ 0,2 à 0,4 mm. Une hauteur < 0,2 mm peut indiquer une insuffisance du film lacrymal.
Construite par le NHS Centre for Reviews and Dissemination, elle donne des informations et des abstracts relatifs à l’«Health care technology assessment». Elle est destinée à étayer les décisions de politiques et de coût-efficacité en santé publique.
Cochrane Library, Cochrane Database of Systematic Reviews (CDSR), Database of Abstracts of Reviews of Effectiveness (DARE), Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), NHS Economic Evaluation Database (NHSEED), Cochrane Methodology Register (CMR)
Questionnaire de mesure de la qualité de vie liée à la santé comportant 8 dimensions (vision, audition, élocution, mobilité, dextérité, émotion, pensée et mémoire, douleur) scorées sur une échelle à cinq ou six niveaux. Le score varie de -0,36 à 1,00.
Cette base de données contient des références de 1975 à nos jours dans le domaine de la technologie, de l'administration et de la recherche en matière de services de santé. HealthSTAR est compilé par la National Library of Medicine et l'American Hospital Association (AHA). HealthSTAR se concentre sur les aspects cliniques (résultats pour les patients, efficacité des interventions, etc.) et non cliniques des soins de santé (tels que l'administration, l'économie, la planification et la politique de la santé). HealthSTAR est disponible gratuitement sur Internet et peut être consulté via Grateful Med.
Le Healthy Eating Index-2015 (HEI-2015) quantifie la qualité globale d’un régime selon les Dietary Guidelines for Americans 2015-2020. Il comporte treize composantes : neuf d’adéquation (fruits, légumes, légumineuses, grains complets, produits laitiers, protéines variées, acides gras, etc.) et quatre de modération (sucres ajoutés, gras saturés, sodium, calories vides). Chaque composante vaut 5 ou 10 points; la somme maximale de 100 reflète l’adhésion optimale. Les scores, calculés à partir de journaux alimentaires ou d’enquêtes populationnelles, servent à comparer individus, menus ou programmes et à guider la recherche nutritionnelle, la surveillance et les politiques de santé publique.
Des études sont dites homogènes si elles concordent pour la population étudiée, pour le protocole d’investigation et pour la méthode d’analyse. Des études sont dites hétérogènes quand elles divergent entre elles pour ces critères. Dans les méta-analyses, il est important que les études rassemblées soient aussi homogènes que possible. Nous pouvons évaluer la présence d’hétérogénéité statistique entre différentes études par une analyse critique des méthodologies de recherche employées dans les études, par une mise en graphique (plot) de comparaison des différentes études ou par des tests statistiques (Q-test ou test I² de Higgins).
L'hétérogénéité entre les études incluses dans une méta-analyse peut être clinique: patients différents, selon les études, pour leurs caractéristiques comme pour leur diagnostic ou pour les critères d'inclusion et/ou d'exclusion, traitements non semblables pour la dose, pour la durée, pour les cotraitements, critères de jugement non identiques. L'examen des protocoles et des populations des études originales permettra de découvrir cette hétérogénéité. Une hétérogénéité ne peut être corrigée et sa présence invite à une interprétation très prudente des résultats de la méta-analyse.
Les modèles utilisés dans certaines études tiennent compte de la variance non constante des erreurs, ce qui est fréquemment observé dans les données cliniques longitudinales. La variance désigne le degré de dispersion des valeurs autour de leur moyenne — autrement dit, à quel point les observations varient. Une variance non constante (ou hétéroscédasticité) signifie que cette dispersion des erreurs n’est pas uniforme selon les niveaux des variables indépendantes : certaines sous-populations ou conditions peuvent présenter des fluctuations plus importantes que d’autres. Prendre en compte cette caractéristique permet d’obtenir des estimations plus robustes, de mieux refléter la réalité clinique, et d’éviter des conclusions erronées dues à des erreurs standards biaisées.
HSROC est une méthode d’analyse de synthèse utilisée dans les méta-analyses d’études diagnostiques où les courbes ROC (Receiver Operating Characteristics) (sensibilité versus 1-spécificité) des différentes études sont rassemblées et où les résultats des études individuelles et les résultats sommés sont mis en commun dans une nouvelle courbe ROC.
Le ‘Hip disability and Osteoarthritis Outcome score’ est un questionnaire de 40 items qui permet d’évaluer des résultats rapportés par le patient (PROM) dans 5 sous échelles (subscales): douleur, symptômes, activité physique quotidienne, fonction dans le sport et les loisirs et qualité de vie lié à la hanche.
Dans un histogramme, les valeurs des mesures sont situées sur l’axe des x (abscisse). La hauteur des blocs indiquée sur l’axe des y (ordonnée) exprime la fréquence.
Modèle arithmétique permettant de quantifier la résistance à l’insuline (HOMA-IR) et la fonction des cellules β (HOMA-β).
Des études sont dites homogènes si elles concordent pour la population étudiée, pour le protocole d’investigation et pour la méthode d’analyse. Des études sont dites hétérogènes quand elles divergent entre elles pour ces critères. Dans les méta-analyses, il est important que les études rassemblées soient aussi homogènes que possible. Nous pouvons évaluer la présence d’hétérogénéité statistique entre différentes études par une analyse critique des méthodologies de recherche employées dans les études, par une mise en graphique (plot) de comparaison des différentes études ou par des tests statistiques (Q-test ou test I² de Higgins).
Ce score permet de mettre en évidence une anxiété et une dépression grâce aux réponses à quatorze questions.Le questionnaire est complété par le patient même. Ce test a été initialement conçu pour des patients (cancéreux) hospitalisés, mais il est également utilisé en pratique ambulatoire
Le score comprend la douleur (30 points), la fonction (22 points), la mobilité (18 points), la force musculaire (10 points), la déformation et la flexion (10 points) et la stabilité (10 points) ; le score le plus élevé est de 100 points, et plus le score est élevé, meilleure est la récupération de la fonction articulaire.
Cette échelle mesure des paramètres qui sont liés à l’état de santé d’une personne : le status fonctionnel, les perceptions de la santé et la satisfaction de sa propre qualité de vie.
Une 'hypothèse' doit être formulée de telle façon que sa véracité puisse être vérifiée.
Hypothèse mathématique qui suppose que si une relation est démontrée entre un premier élément et un deuxième, puis entre le deuxième et un troisième, alors la relation peut aussi être démontrée entre le premier et le troisième élément.
Une hypothèse nulle propose que l’association ou la différence observée entre deux résultats peut être attribuée au seul effet du hasard, ou autrement dit, qu’il n’y a en réalité aucune association ou différence ; ceci par opposition à «l’hypothèse alternative» qui suppose une association. L’hypothèse nulle est le point de départ des tests statistiques qui permettent de calculer la probabilité que le résultat puisse être attribué au hasard. Quand on rejette de manière erronée l’hypothèse nulle, on fait une erreur de type I ou erreur α; quand on accepte de manière erronée l’hypothèse nulle, on fait une erreur de type II ou erreur ß de manière erronée. Par exemple, dans une étude clinique concernant l’efficacité des statines sur la mortalité, comparée à l’efficacité d’un placebo, on émet l’hypothèse nulle qu’il n’y a aucune différence de mortalité entre les deux groupes.